Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



jeudi 17 mai 2012

Mon expérience de fibromyalgique

Mon système immunitaire s'est trouvé atteint par une grave infection, qui a frôlé la septicémie.

La fatigue physique et nerveuse d'une vie professionnelle engagée, qui nécessitait de courir sur les routes tous les jours, l'absence de reconnaissance voire même le rôle de souffre douleur, le goût du perfectionnisme, la volonté de donner sans compter à la cellule familiale pour lui assurer un certain confort matériel, financier, tous ces éléments disparates constituent un cocktail détonnant qui n'a pas débouché cette fois sur une dépression nerveuse mais sur une affection beaucoup plus grave, beaucoup plus destructrice, un burn-out : toute résistance physique, nerveuse se trouve annihilée brutalement.

Une descente aux enfers de la douleur, une course aux examens multiples dans différents hôpitaux, le corps totalement visualisé par l'imagerie médicale, n'a pas identifié l'origine, la cause de ces maux qu'aucun mot ne nomme.

J'ai été qualifié de simulateur par un "médecin", qui a même refusé de pratiquer un examen. Ce n'est qu'avec l'insistance de mon médecin traitant qu'il l'a fait, pour avoir la paix.

Fort heureusement, mon médecin traitant a cru en mes plaintes et s'est battu pour me trouver les rendez-vous dans les plus "brefs" délais, pour identifier cette pathologie et enfin pour m'orienter vers un spécialiste parisien. Ce spécialiste, comme tous les spécialistes sont plus que débordés, ne peut pas recevoir tous les patients, même s'il le voulait, a recueilli favorablement la demande de consultation formulée par mon médecin de famille.

J'ai eu la chance de rencontrer ces deux médecins, qui ont su trouver, affiner le traitement, définir un protocole de soin qui m'a été bénéfique. Fort de leur confiance, j'ai appliqué ce protocole à la lettre. Comme tous ce que je fais, je l'ai mis en oeuvre à fond, avec une discipline et une volonté de fer.

Je suis parvenu à revenir exercer mon métier, certes très aménagé, au bout de 21 mois d'arrêt de travail.

Aujourd'hui mon temps se partage entre mon travail et "la prise de soin de moi-même" : je m'occupe de moi, je fais attention à moi, je m'accorde du temps, je fais les choses pour moi et n,on plus pour les autres. Je pratique mes passions, mon métier, la photographie, le tir à l'arc. Je suis actif, et je dois faire attention à ne pas retomber dans l'hyper activité qui me caractérise. Je dois malgré tout y céder un peu, pour tromper la solitude (les enfants suivent leurs études loin, et mon épouse est devenu mon ex-épouse).

Certes tout n'est pas blanc, mais tout n'est pas noir non plus ! Désormais, j'ai un mode de vie équilibré , avec la force et les douleurs d'un demi centenaire normalement constitué, un travail à temps partiel pour lequel il faut se battre pour le conserver afin de maintenir un équilibre financier très précaire qui mange le peu d'épargne qu'il me reste.
Je vis, sur tous les plans, au jour le jour, sans projet défini pour l'avenir et même pour demain matin, je vis pleinement chaque instant. Je me réjouis des petites victoires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire