Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



jeudi 16 mai 2013

Poussée ou crise de fibromyalgie

Voilà j'ai eu ma crise ou poussée de fibromyalgie. La chronicité de la maladie s'est réveillée.

Aussi, je suis en arrêt de travail depuis maintenant deux mois. Je vois mon médecin vendredi, et je pense que sauf avis contraire, je reprendrai le travail mardi. Il restera l'épreuve ultime : l'accord du médecin du travail.
 
La crise s'est manifestée par le retour des crampes à répétition et une très grande fatiguabilité, puis les douleurs sont apparues, mais leur niveau est loin d'atteindre celui de la crise originelle.
 
Deux mois de traitement intensif : un fort traitement médicamenteux et des exercices de rééducations musculaires progressifs (gym, yoga, aérobie) comme lors de la première crise de fibromyalgie.
Depuis peu :
  • J'ai pu récemment faire vingt kilomètres à vélo et un autre jour, sur un circuit différent, dix kilomètres ;
  • J'ai recommencé à tirer à l'arc, doucement, sur des distances plus courtes (même si la force utilisée est identique pour les différentes distances), tranquillement, sans me fixer d'objectif. Cette reprise est juste pour remettre au travail mes muscles, la posture ...
 
Il y a deux mois j'ai annulé ma participation à toutes les compétitions auquelles j'étais inscrit, tant en tir individuel qu'en tir en équipe, pour mai et juin.
 
Par contre je suis parvenu à maintenir les cours dans lesquels je suis instructeur, puisque je ne tire pas durant les cours. Ainsi, le lien social n'a pas été rompu et la crise ne m'a pas coupé de mes passions.
 
Faute de pouvoir avoir des activités physiques durant cette période, j'en ai profité pour m'investir dans ma passion de la photographie : création d'un collectif d'artistes et organisation de deux expositions avec les quatre autres personnes qui pratiquent la photographie, la peinture, le dessin, l'art plastique appliqué.
 
Sur le plan psychologique la crise m'a marqué en faisant ressurgir des images du passé, en provoquant des réveils nocturnes en crise de larmes sans avoir en mémoire ce qui l'a provoqué.
Sur ce point, puisque c'est l'inconscient qui se manifeste, je ne suis pas armé pour lutter contre une dépression qui se profile. J'ai donc repris rendez-vous avec la psy qui m'a aidée à passer le cap du divorce. Malheureusement, je n'ai pas eu de rendez vous durant ces deux mois, le premier rendez vous est début juin.
 
Si j'en juge, à la lumière de ce que m'a dit un autre fibromyalgique sportif, une crise (poussée) survient en moyenne tous les deux à trois ans. Je suis donc dans la norme.
 
Reprise de l'activité professionnelle mardi, pour une journée ...  à suivre !

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