Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



dimanche 20 mai 2012

En dehors d'être fibromyalgique, j'ai une vie ... plutôt bien remplie !

Me voilà de retour au domicile, après des semaines intenses !

Ma vie de père, m'a conduit comme bien souvent à aller de l'avant, pour mes filles, pour leur bien être, pour leur avenir. Aussi, depuis près d'un mois, je cours de Reims, à Amiens, puis de Nimes à Limoges en passant par la case maison pour toucher "une valise pleine" pour effectuer l'étape suivante.

Bien entendu, sur place, je ne me suis pas contenté de rester assis les bras croisés. J'ai visité à pieds :
  • le centre de Reims et la cathédrale ;
  • une exposition du musée de Picardie commentée par la conservatrice, avant d'aller faire les boutiques avec mes filles ;
  • à Nimes, j'ai parcouru les nombreuses rues du centre ville, visité la tour Magne, les arènes (deux fois), le jardin de la fontaine, la maison carrée, une exposition d'art contemporain ;
  • à Limoges, j'ai arpenté les rues à la recherche de l'insolite, parcouru les bords de la Vienne pour aller voir les ponts médiévaux, visité la cathédrale et les jardins de l'évêché, une exposition de peinture et de sculpture au pavillon du verdier et une autre au FRAC de Limoges ; 
des journées bien remplies : pleins les yeux, plein les jambes à marcher près de 8 heures par jour.

Je ne nierai pas que le soir j'étais fatigué, encore aujourd'hui, après 2 jours de retour à la vie "domestique". Mal aux jambes, aux pieds d'avoir marché, escaladé, monté, descendu, et même couru 100 mètres par jeu avec ma fille, un soir.
Oui fatigué, comme l'aurait été quiconque, pas de douleur typique de la fibromyalgie.

La fatigue s'accumule de jour en jour, et la vie avec ma ou mes filles selon les semaines a été de plus en plus tendue. La fatigue physique conduit à l'irritabilité pour ma part, et ma fille, stressée, qui passait des concours d'entrée en école d'art, des accrochages sont devenus inévitables.

La fatigue qui s'empile et qui me fait somnoler au volant sur l'autoroute.


Voilà, c'est fait. et c'est largement payé en retour :
  • les concours d'entrée sont passés, les résultats sont arrivés, ma seconde fille est reçue à Reims, Nimes et Limoges ;
  • ma première fille qui nous a hébergé une semaine dans son deux pièces était heureuse ;
Oui, j'ai donné sans compter, mais j'ai encore reçu au centuple :
  • mes filles qui avancent ... des instants de complicité avec elles, mais aussi des moments de heurts (elles grandissent et s'affirment),
  • de longues journées avec plein les yeux de nouveaux souvenirs, notamment des lieux arpentés autrefois avec mon épouse,
  • des photos par centaines, de nouvelles découvertes même la où je ne pensais plus en trouver !

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