Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



lundi 1 juillet 2019

La fibromyalgie ... pour les nuls : pourquoi il faut bouger, même si ça fait mal, faire un peu d'activité physique :

Le corps humain est une machine formidable, complexe.

En situation normale, le corps humain s'auto-régule. 

Il sait mettre de l'huile dans les rouages, se prescrire des correctifs, régler ici et la ...

  • Quand je fais de l'exercice, ça fatigue et ça peut faire mal
    • Alors le cerveau génère des substances qui vont calmer le mal en nous donnant la dose suffisante.
    • selon l'activité physique, le sport, la régularité de sa pratique, cela génère un sentiment de bien-être car le cerveau sécrète de l'endorphine.
    • Plus je fais du sport, plus j'augemente ma résistance car le cerveau est entrainé à produire l'endorphine et je suis de plus en plus performant ! (c'est de l'auto-dopage en quelque sorte)
    • Si j'arrête ma pratique du sport ou de mes activités, je ne suis pas bien : je ne tiens pas en place, je suis énervé, il faut que je bouge ! Pourquoi ? Je suis en manque ! Je n'ai pas ma dose d'endorphine !

Chez une personne fibromyalgique :

  • J'ai tout le temps mal quelque part, je suis toujours épuisé ! le moindre effort physique me coûte beaucoup, et ça fait encore plus mal ! On est tenté de ne rien faire du tout (A TORT !)
    • Si je me force malgré tout à faire des activités physiques (un tout petit peu, puis un peu plus .....) mon corps va mettre de l'huile dans les rouages (un petit peu, un pleu plus ....) 
    • Peu à peu, je peux faire des activités physiques plus longtemps (une minute, puis 2, puis 3, 4, ..... 10 ...... 20 ........ 120 minutes ....) car le cerveau a pris l'habitude de mettre de l'huile ici, de règler la ... en générant de l'endorphine, ce qui augemente au fil des exercices réguliers, mes performances, ma résistance, et je me sens plus heureux, léger, jusqu'à une impression de puissance.

    • Plus je bouge moins j'ai mal
      • Il faut tout de même être raisonnable, y aller progressivement, reégulièrement et ne pas se fixer d'objectif trop ambitueux, non atteignable : à la fin du mois, je m'inscris au marathon de New-York !

Voilà comment je suis parvenu à maîtriser la douleur !

Je ne suis pas un sportif de haut niveau et ne le serait jamais, mais j'arrive à faire plus de chose qu'une personne qui n'est pas fibromyalgique. Plus je bouge, mieux je me sens, plus je suis heureux !

Comme disait Voltaire : "J'ai décidé d'être heureux, car c'est bon pour la santé !"

Un peu de technique :
L'endorphine est de la morphine naturelle produite par la formidable machine qu'est le corps humain. Pour atteindre un niveau optimal d'endorphine, il faut faire un effort d’au moins 30 à 45 minutes sur un rythme d’endurance confortable, tel qu'il permet de tenir une conversation à plus de 60% de ses capacités respiratoires. La quantité d’endorphines libérée peut ainsi atteindre près de 5 fois celle au repos ! 

C'est donc du bonheur à l’état pur !

En relisant, mes articles, dossiers ... vous allez comprendre, pourquoi et comment depuis maintenant 10 ans, je suis arrivé à maîtriser la fibromyalgie, réduire la posologie du traitement de fond médicamenteux en étant parfaitement conscient, et bien entendu en accord avec mon médecin qui me fait confiance.

J'ai poussé le "jeu" jusqu'à 120 minutes de course (oui 2H00), à 80 % de mes capacités, (c'est à dire en pouvant parler tout en courant au même rythme sans être essoufflé !), sur une distance de 15 km environ.

Bon d'accord, j'ai eu la chance d'avoir une excellente médecin de famille, rencontré un professeur à l'Hôtel Dieu à Paris, mais également une forte volonté.

Si j'y suis arrivé, c'est grace à la combinaison de ma ténacité, de l'expertise médicale dont je bénéficie, d'une large ouverture d'esprit, et de la confiance réciproque entre moi et ma médecin et le professeur à Paris ...


Je ne suis pas superman, mais volontaire et raisonnable, si je ne me suis pas inscrit au marathon de Paris, ou de New-York, j'ai tout de même participé à une course ... "les foulées de Beauvais" d'une bonne douzaine de kilomètres, en catégorie valide. J'ai passé la ligne de départ et j'ai franchi la ligne d'arrivée. Comme tous les sportifs, je me suis beaucoup entrainé, pendant près de 10 mois, et j'ai travaillé le mental (auto-suggestion, auto-hypnose ...) !
Je ne suis certes pas VALIDE, j'en conviens !