Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 24 décembre 2010

J'ai admis .... j'accepte désormais ...

J'ai admis que :
- je ne serai plus jamais valide à 100 %,
- je vais devoir vivre avec la pathologie, tant sur le plan privé que professionnel,
- que l'on me considère comme handicapé,
- je ne pourrai plus jamais faire autant que ce que je pouvais faire,

J'accepte désormais :
- le regard des autres,
- ma différence,

Mais je n'accepte toujours pas la douleur ... ce que chacun peut comprendre.

jeudi 16 décembre 2010

Retour à la vie ... sociale ... professionnelle

Depuis le 02 novembre 2010, j'ai engagé les démarches pour un retour, même partiel, à la vie active, et le 13 décembre, j'ai rencontré  :
- le médecin du travail pour une pré visite,
- le correspondant handicap de mon entreprise,
- mon responsable hiérarchique.

Des propositions de conditions de reprise m'ont été faites, et ce serait se montrer très difficile de refuser ces propositions qui compensent, en outre, la distance entre mon lieu de travail  et mon domicile (1H20).

J'ai, enfin, une attestation de dépôt de ma demande de reconnaissance de travailleur handicapé, de carte de stationnement. Mais mon dossier passera en commission en février ou mars 2011.

J'attends donc, la proposition officielle pour une reprise le 03 ou 10 janvier 2010, et les observations de mon médecin traitant qui limitent mes déplacements à 20 min.

Je pense qu'il faut tenter l'expérience et comme je l'ai indiqué lors de mes rendez-vous, il faudra que l'on (mon employeur et moi) s'adapte à ma réalité, au quotidien, le temps qu'il faudra pour gagner ce pari fou et en percevoir tous deux les bénéfices.

dimanche 5 décembre 2010

Relations sociales

L'arrêt de travail sur une longue durée rompt les relations sociales en dehors du cercle familial. Cette rupture des relations finit par peser lourdement.
Les mois passant, la capacité physique revenant à la normale, je peux effectuer des tâches de jardinage, bricolage, de loisirs (lecture, photographie ...). Même si je reste la plupart du temps seul, le manque de relation sociale en dehors du cercle familial, ne me gène plus (je m'y suis habitué - je suis plus occupé). Comme je suis beaucoup plus autonome je peux faire les magasins.

Aujourd'hui, c'est plutôt la perspective de reprendre une vie professionnelle qui me coûte, avec son lots de mesquineries, duperies, et compétitions ... le travail en soit ne me fait pas peur mais ce sont ces relations trompeuses, fausses qui m'angoissent ... même si je vais retrouver des personnes que j'apprécie beaucoup.

Mon envie oscille entre les deux, j'ai peur du regard des autres, j'ai peur de me sentir diminué, de voir les perspectives professionnelles m'échapper, de n'être plus l'expert que j'étais.
 
J'ai encore près d'un mois pour me préparer à la reprise du travail, d'abord à mi-temps thérapeutique puis à temps plein.