Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mardi 31 mars 2015

Banni de la tendresse

Solitude, personne à pouvoir serrer dans mes bras, personne à qui parler ! Personne à qui offrir mon épaule.

Des appels qui restent sans réponse ! Des mails, des SMS et autres messages vocaux laissés sans aucun retour. Vivre dans le silence total où presque.
 
J'ai donné, partagé sans attendre en retour qu'un peu de tendresse.  Même cela, il semble que je n'y ai pas droit.
 
J'ai toujours vécu pour les autres, j'ai toujours fait passer mes autres avant moi, et tout cela pour être rejeté, seul en mal de tendresse.
 
Je ne suis pas tout à fait seul au monde, mes parents ne sont pas si loin que cela, mes couples d'amis non plus. Mais voilà, je ne veux pas m'imposer.  Même si je suis toujours de bien venu, je ne veux pas

Activités physiques et sportives

Je continue mes activités physiques et mon implication sportive :
  • Je poursuis mes activités de travaux d'aménagement de ma maison, à mon rythme ;

  • Je viens de clore les horaires d'hiver des cours : retour en tir extérieur le jeudi soir et le samedi après midi ;

  • Je n'ai pas repris les compétitions de tir à l'arc après les compétitions de tir en salle de cet hiver, et je n'ai participer qu'à quelques rencontres du Championnat d'hiver (à 50m en extérieur) en qualité de remplaçant, non pas en raison de difficultés liées à la fibromyalgie, mais en raison d'un choix délibéré en ma qualité d'entraîneur pour permettre à mes élèves et à d'autres archers de participer à ces compétitions en équipes ;
 
  • Participation aux foulées de la rue de Beauvais (12km) : je n'ai pas pu m'y préparer comme l'année dernière, il me reste 18 jours pour le faire. Je vais chausser les runing tous les jours et selon mon endurance sur la distance (quel que soit le temps chrono, car tous le monde fait un temps, sauf ceux qui abandonnent) je m'y inscrirais. Je vais demander à mon médecin de me faire le certificat médical d'aptitude, en l'assurant que je ne dépasserais pas les limites du raisonnable, il n'est pas question pour moi de me mettre en danger.
 
 

mercredi 18 mars 2015

La fibromyalgie de Quwill: Gros coup de blues et coup de gueule après une plu...

La fibromyalgie de Quwill: Gros coup de blues et coup de gueule après une plu...: Quand une entreprise régionale, - qui a pignon sur rue, - qui s'affiche comme partenaire de l'AGEFIPH, - et placarde de grandes...

Gros coup de blues et coup de gueule après une pluie de coups bas

Quand une entreprise régionale,

- qui a pignon sur rue,
- qui s'affiche comme partenaire de l'AGEFIPH,
- et placarde de grandes affiches vantant ce "partenariat" dans ses locaux publics,

a sa propre conception de l'emploi des personnes handicapées, cela donne, des emplois pour des personnes ayant un handicap,
 
- qui permet de travailler les cinq jours de la semaine,
- qui permet de travailler au moins les 35 heures hebdomadaires,
- qui ne nécessitent pas d'équipements ou installations particulières,
- qui ont une RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleurs Handicapés),
- qui sont mobiles toutes distances et moyens de transports en commun ou individuels,
- qui ont une invalidité de catégorie 1 seulement ;
 
alors quand vous avez bien la RQTH, que votre handicap ne nécessite pas d'équipement particulier, que vous ne comptez pas votre temps et ne rechignez pas à l'engagement pour votre entreprise MAIS
 
- que vous ne travaillez que deux jours sur cinq, 15 heures hebdomadaires, invalide de catégorie 2 depuis 4 ans,
- que vous travaillez pour cette entreprise depuis 30 ans (euh non 29 ans et 6 mois) donc avec un salaire confortable même pour deux jours, (prime de durée d'expérience oblige),
- que l'on vous refuse tout autre poste de travail, même si vous postulez pour un autre emploi en interne, et par conséquent vous êtes bloqué dans votre emploi, sans possibilité d'évolutions professionnelles, salariales et vous cassez la moyenne d'âge de la direction, l'ancienneté moyenne dans l'emploi des collaborateurs de la direction  
 
-au nom des sacro-saints standards d'âge, d'ancienneté, de productivisme et économies de bouts de chandelle (mais avec votre salaire de temps partiel on va pouvoir payer un nouveau collaborateur à temps plein, taillable et corvéable à merci).
 
on vous dit, en langage politiquement correct "casse toi tu pues et marche à l'ombre ",
 
bref vous êtes viré après que l'on vous ai cassé durant une année pour réduire votre combativité, volonté, confiance en vous, en traquant la moindre imperfection pour vous la reprocher, en vous inventant même des fautes ...
 
Alors,
- je suis SEUL,
- cassé et épuisé moralement,
- avec une dépression qui monte, des crises de paniques et de larmes,
- encore huit ans avec l'âge légal de la retraite,
- avec des ressources divisées par deux, sans aucube baisse de mes charges,
- avec des douleurs musculaires qui reviennent et sont devenues "latentes".

dimanche 8 mars 2015

Persévérer !

Samedi matin  : 2 heures de tir
Samedi après-midi : 2 heures de tir.

Pas de douleur pendant - après.

J'ai bien fait de ne pas m'arrêter, mais de continuer jusqu'au seuil de la douleur lors des tirs, ce qui m'a premis de progresser vers un retour à la "normale".

lundi 2 mars 2015

Réapprendre les gestes, solliciter les muscles

Pendant ma formation d'entraîneur de tir à l'arc, je n'ai pas tiré, appris à apprendre à tirer.
 
Ainsi, durant près d'une année, je n'ai pas tiré ou presque. Résultat, j'ai dû reprendre la maîtrise des gestes et efforts de certains muscles.
 
Aujourd'hui encore, je n'ai pas repris le niveau que j'avais.  Le bras qui tient l'arc n'a plus de force et reste douloureux. Il refuse même certains gestes. Le bras droit lui va bien, l'épaule aussi.
 
L'échauffement est une horreur pour le bras gauche.
 
C'est par la traction de la corde avec le bras droit que j'arrive à lever le bras gauche jusqu'à la hauteur des épaules. Je fais des séances de tir en continu de deux heures, trois fois par semaines.
 
A l'issue de ces deux heures, plus de douleur dans le bras gauche et j'ai pu durant une heure pousser l'arc vers l'avant, donc mobiliser le bras, l'épaule et certains muscles du dos, côté gauche. J'ai également travaillé les abdominaux, pour pouvoir bloquer la ceinture abdominale et ne pas bouger durant le tir.
 
Je fais donc du travail de gainage : pas de pompes, mes bras ne sont pas assez forts.
- tenir la position de l'araignée, appuyé sur les deux pointes des pieds, jambes écartées de la largeur des épaules, appuyé sur les deux mains écartées de la largeur des épaules et les bras mi-fléchis, le dos et les jambes dans le même axe.
- tenir cette position de plus en plus longtemps : le chrono du téléphone sous les yeux.
 
Je tiens la minute. Objectif dépasser cette minute, en faisant cet exercice tous les jours matin et soir, en plusieurs séquences de une minute.
 
Travail des bras : lever, baisser, tenir la position bras à l'horizontale avec une bouteille d'eau de 1,5 L dans chaque main.

dimanche 1 mars 2015

Une année est passée

Beaucoup de choses se sont passées durant cette année d'absence :

J'ai passé mon diplome d'entraîneur de tir à l'arc auprès de la FFTA.

Je continue à participer aux compétitions de tir à l'arc en salle à 18 m et en extérieur en tir traditionnel beursault à 50 m (en catégorie valide)

Je suis allé faire une randonnée en Bretagne : une semaine de marche entre Saint Malo et le Cap Fréhel - j'en ai rapporté de nombreuses photographies.

J'ai fait du sport collectif et de la course avec un groupe de personnes encadré par un professeur de sports
 
J'ai participé à une course de 15 kilomètres en ville : "les foulées de Beauvais". J'étais au départ et j'ai franchi la ligne d'arrivée. Le défi a donc été relevé, à mon rythme, mais je l'ai fait ! Merci à mon médecin traitant qui m'a aiutorisé à participer à de défi personnel (certificat médical obligatoire pour s'inscrire).

Je découvre une nouvelle discipline au tir à l'arc : le tir 3D - un parcours en forêt avec des cibles animalières en mousse. Je fais ma première compétition 3D
 
En juin, nouvelle séparation après six mois de vie commune. Une déchirure qui ne cicatrise pas !
 
En septembre, ma première exposition photo. J'expose mes photographies à Saint Mandé (94) avec Corinne Capitaine qui présente ses sculptures.
 
Au travail : c'est la galère : harcèlement moral et tout cela se termine le 20 février 2015 par un licenciement pour inaptitude.