Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



lundi 25 octobre 2010

Rendez-vous à l'Hôtel Dieu

Lundi 25 octobre 2010, rendez-vous à l'Hôtel Dieu pour le suivi :
- je suis arrivé à un palier que je n'arrive pas à franchir malgré les efforts, aussi il est normal d'être déçu et découragé ;
- pour dépasser ce seuil, il faut tenter une reprise des activités professionnelles, bien sur en aménageant la durée, le lieu de travail, les conditions de travail en général ;
- la reprise sera probablement difficile, il faudra reprendre un rythme de vie, avoir des contraintes d'horaires, mais aussi retrouver des contacts humains en vis à vis ;
- les douleurs se feront ressentir, c'est inévitable, mais la reprise de travail va mobiliser l'esprit sur d'autres sujets (le travail, les tâches à accomplir) pour passer au second plan la perception de la douleur  ;

Je dois reprendre le travail soit d'ici mi novembre 2010, soit début janvier 2011.

Compte tenu des délais relativement court pour organiser cette reprise (contact avec l'employeur, la médecine du travail, l'aménagement du poste de travail et ses nouvelles conditions d'exercices ...) j'opte pour début janvier 2011.

- il faut d'ici la, ne plus utiliser l'échelle de mesure de la douleur pour ne plus se focaliser dessus.

L'échelle de douleur est un outil et non un but en soi.

vendredi 22 octobre 2010

Exploser les limites

Le traitement de fond complémentaire commence à porter ses fruits : j'ai moins mal. Par contre je ne suis pas arrivé à reprendre le rythme quotidien de rééducation physique. Je fais environ 90 minutes de travail musculaire et d'assouplissement trois fois par semaine.

J'ai du, cette semaine, exploser les limites d'endurance de la station assise et de conduite automobile. Lundi, ma fille ayant loupé le départ du bus devant l"emmener à Limoges pour son stage d'étude, j'ai du aller chez elle (45 minutes de voiture) et tenter de rattraper le bus lors de la pause déjeuner à Orléans. Je ne me faisait pas d'illusion; avec deux heures de retard, nous ne rattraperons pas le bus. J'ai donc amené ma fille sur le premier lieu de visite tout près de Limoges (près de 5 heures de conduite et 2 pauses pour marcher, déjeuner et détendre les muscles.

Je suis resté à Limoges jusqu'au mercredi midi pour me permettre de récupérer avant le retour.
Le mardi j'ai visité le centre ville à pied, ne voulant pas utiliser mon carburant déjà insuffisant pour effectuer le retour. Bref deux heures de marche le matin et deux heures de marche l'après midi.
Le mercredi matin, je me suis mis en quête de trouver du carburant. La première station testée a le carburant disponible. Ouf !!! J'ai marché en ville environ une heure avant de me mettre en route pour le retour.

Pour le retour, je me suis calé dans mon siège, et je me suis lancé. Je me suis arrêté au bout d'un heure, la fatigue m'avait gagné (somnolence). Pause d'une heure : repas, repos, et marche. Et à nouveau la route.

Depuis, je suis KO, le simple toucher sur les muscles génère de la douleur (niveau 3/10). Hier, j'ai jardiné une heure pour prendre l'air et bouger un peu. Aujourd'hui, je jardine un peu pour solliciter les muscles et prendre l'air. Ce soir je dois aller chercher ma fille (45 minutes aller et 45 minutes retour)

Je suis fatigué, mes muscles ne supportent pas le toucher, mais j'y suis arrivé.

Nota : hurlement de mes proches, c'est de l'inconscience ... Mais j'y suis tout de même arrivé !

vendredi 15 octobre 2010

La volonté retrouvée

Je me suis remis exercices physiques :
- de façon plutôt iératique dans un premier temps,
- de manière organisée maintenant.

Dimanche dernier, comme nous avons un petit été complémentaire, je suis allé faire un tour en vélo : sans but précis, (ce n'est pas mon vélo, la selle est trop basse, il y a du vent et plutôt de face, et il fait frais), en me fixant des objectifs réalistes (je vais jusque ... et la je verrai). Ainsi, je suis allé jusque chez mes beaux parents, par les voies praticables en vélo en excluant les routes à grande circulation. J'ai donc pédalé environ 1H30, j'ai marché de temps en temps, quand je ne pouvais plus rester assis. Si j'ai mal ce soir, demain ... je saurai pourquoi !
  1. Conclusion : j'ai probablement fait plus de distance qu'en voiture par les routes les plus directes (2 fois 2 voies à 110 km). C'était de la folie : oui peut être, cerrtains l'affirment. Je savais que je pouvais revenir en voiture. Au dela d'une certaine distance parcourue, il n'est plus possible de faire demi tour.
  2. Un résultat bénéfique : Epuisé, je ne tiens ni debout, ni assis mais j'ai réussi à dépasser le seuil de la douleurpendant l'exercice physique et je n'ai pas eu de courbature car j'ai pris du paracétamol (2 grammes) et j'ai bien dormi.

Depuis, je me contraints quotidiennemt à faire mes 90 minutes d'exercices de rééducation : en cumulé30 minutes de gym, 30 minutes de yoga et 30 minutes d'aérobic (soit du jogging d'endurance, soit du step d'endurance)  en utilisant des poids (1,5 kg) dans chaque main à chaque fois que c'est possible, avec les prises de paracétamol en complément du traitement de fond.

Un investissement qui porte ses fruits :
  1. la douleur vive apparaît après 60 minutes d'exercice,  durée à partir de laquelle les jambes et les bras commencent à frageoler et subir des douleurs violentes par flash, mais je peux poursuivre encore 30 minutes ;
  2. la douleur permanante, aux points d'attaches des muscles et tendons au niveau des hanches, commence à s'estomper ;
  3. j'accepte (si tant est que l'on puisse accepter) plus facilement la douleur car elle est ainsi "virtuellement" rattachée à un effort physique.
Je vais continuer cette astreinte quotidienne de 90 minutes et m'accorder une pause le W.E. ! 


jeudi 7 octobre 2010

Une lutte permanante

Je lutte en permanence, et toute la journée, contre le sommeil.

Je sais que si je baisse la garde, si je m'accorde quelques minutes pour me reposer, ou que si je m'allonge sur le canapé pour lire ou faire des mots (ou maux croisés), je vais dormir quelques heures ou toute la journée.

Je ne gagne pas tous les jours. Echec et mat ! Mais le tournoi n'est pas terminé ...

BBGG et Fripouille en sont heureux. Calins blottis sur le canapé.(des gestes de soutien et des encouragements à leur manière)

vendredi 1 octobre 2010

Des efforts à redoubler

Après ce passage à vide, crise de longue durée, découragement ... révolte, je reprends les choses en main avec les encouragements d'ami(e)s de la blogosphère.

Je sais que dans l'absolu, je dois réorganiser ma vie, mes activités privées et professionnelles en tenant compte de ma santé, "rééducation" physique permanente, survenance de crise aléatoire ... en pensant à moi, et en ne me faisant pas passer après les autres dans mes priorités.

Je réorganise mon plan quotidien de rééducation physique, en le remettant au rang de priorité 1 avec l'aide de mon épouse.

Aspect rassurant : après une "pause de près de deux mois", je n'ai pas perdu la mémoire des exercices, la relative souplesse et le niveau d'endurance en reprenant systématiquement selon le niveau de douleur les anti-douleurs plus ou moins forts.

Des efforts à redoubler : penser à moi, ne pas me fixer des objectifs trop difficiles à atteindre, ne pas rester enfermé à la maison ... faire une heure de rééducation physique par jour quelles que soient les autres activités prévues et apprécier celles-ci en terme d'activités selon leur impact physique / durée / douleur.

Bon j'y vais : c'est l'heure de mes exercices !