Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mercredi 18 mars 2015

Gros coup de blues et coup de gueule après une pluie de coups bas

Quand une entreprise régionale,

- qui a pignon sur rue,
- qui s'affiche comme partenaire de l'AGEFIPH,
- et placarde de grandes affiches vantant ce "partenariat" dans ses locaux publics,

a sa propre conception de l'emploi des personnes handicapées, cela donne, des emplois pour des personnes ayant un handicap,
 
- qui permet de travailler les cinq jours de la semaine,
- qui permet de travailler au moins les 35 heures hebdomadaires,
- qui ne nécessitent pas d'équipements ou installations particulières,
- qui ont une RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleurs Handicapés),
- qui sont mobiles toutes distances et moyens de transports en commun ou individuels,
- qui ont une invalidité de catégorie 1 seulement ;
 
alors quand vous avez bien la RQTH, que votre handicap ne nécessite pas d'équipement particulier, que vous ne comptez pas votre temps et ne rechignez pas à l'engagement pour votre entreprise MAIS
 
- que vous ne travaillez que deux jours sur cinq, 15 heures hebdomadaires, invalide de catégorie 2 depuis 4 ans,
- que vous travaillez pour cette entreprise depuis 30 ans (euh non 29 ans et 6 mois) donc avec un salaire confortable même pour deux jours, (prime de durée d'expérience oblige),
- que l'on vous refuse tout autre poste de travail, même si vous postulez pour un autre emploi en interne, et par conséquent vous êtes bloqué dans votre emploi, sans possibilité d'évolutions professionnelles, salariales et vous cassez la moyenne d'âge de la direction, l'ancienneté moyenne dans l'emploi des collaborateurs de la direction  
 
-au nom des sacro-saints standards d'âge, d'ancienneté, de productivisme et économies de bouts de chandelle (mais avec votre salaire de temps partiel on va pouvoir payer un nouveau collaborateur à temps plein, taillable et corvéable à merci).
 
on vous dit, en langage politiquement correct "casse toi tu pues et marche à l'ombre ",
 
bref vous êtes viré après que l'on vous ai cassé durant une année pour réduire votre combativité, volonté, confiance en vous, en traquant la moindre imperfection pour vous la reprocher, en vous inventant même des fautes ...
 
Alors,
- je suis SEUL,
- cassé et épuisé moralement,
- avec une dépression qui monte, des crises de paniques et de larmes,
- encore huit ans avec l'âge légal de la retraite,
- avec des ressources divisées par deux, sans aucube baisse de mes charges,
- avec des douleurs musculaires qui reviennent et sont devenues "latentes".

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