Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 30 septembre 2011

Se sentir utile

La maladie chronique nous prive très souvent de notre sentiment d'appartenance à un groupe, à une équipe, à la société. Se sentir utile fait partie de nos besoins élémentaires. Même si vous êtes malade, même si vous manquez de force, et d'énergie, il y a surement quelque chose que vous pouvez faire pour quelqu'un.
Vous pouvez offrir de garder les animaux de vos voisins, prendre le courrier en leur absence, vous pouvez donner les pages de jeux à un (e) voisin(e) qui aime faire les mots croisés. Si vous y réfléchissez, dans votre quotidien, il y a des petits rien que tout le monde rencontre chez soi, des petits rien, faciles à faire quand on a du temps, des petits riens qui, s'ils ne sont pas faits peuvent nous compliquer la vie, et ce sans que cela vous coute un déplacement ou une fatigue importante. il suffit parfois, d'ouvrir les yeux, d'écouter et de laisser son coeur parler.
Dans notre société, tout urge, tout est en retard, tout le monde court. Si vous êtes obligés de rester à la maison, vous avez peut être du temps libre à mettre au service des autres.

Ces petits services vont vous rendre votre estime de vous.




vendredi 23 septembre 2011

Inaptitude médicale au poste de travail

La recherche de reclassement doit être effective.
Extrait du Magazine Entreprise & Santé (E&S)

Pour l'entreprise, recevoir un avis d'inaptitude médicale au poste de travail peut tourner au cauchemar juridique, si l'employeur n'a pas effectué de recherche réelle de reclassement pour le salarié. En effet, en cas de recours, la légitimité du licenciement sera remise en cause. 

Rencontre avec J Deblauwe, (JD) médecin référent juridique à PÔLE SANTE TRAVAIL de la Métropole Nord.

"Dans l'état actuel des textes, la délivrance d'un avis d'inaptitude médicale à un poste de travail relève d'une procédure précise basée sur deux visites médicales espacées de quinze jours et réalisées par le médecin du travail de l'entreprise. L'inaptitude médicale n'est définitive qu'au terme de la deuxième visite, si le médecin du travail la confirme.

E&S : Pouvez-vous préciser la notion de licenciement pour inaptitude médicale ?
 JD : Si vous me le permettez, il n'existe pas de licenciement pour inaptitude médicale. Il existe le licenciement pour impossibilité réelle de reclassement suite à une inaptitude médicale. Cette notion du Code du Travail est confirmée par la jurisprudence de la Cour de Cassation. C'est en accord avec l'obligation de résultat, en matière de sécurité et santé du travail, qui s'impose à l'employeur.

E&S : Pouvez-vous préciser les relations entre inaptitude médicale et poste de travail ?
JD : Le médecin du travail ne se prononce pas sur le ou les poste(s) de travail disponible(s). Il se prononce médicalement sur les activités possibles pour le salarié. Le médecin du travail se prononce donc sur l'activité de travail possible et sa compatibilité à un poste de travail proposé. La recherche d'un poste de travail, existant ou à créer, relève exclusivement de la responsabilité de l'employeur.

E&S : Pouvez-vous nous préciser la notion de recherche réelle de reclassement ?
JD : Juridiquement, la recherche de reclassement est concrétisée par ce qui a été fait par l'employeur après la deuxième visite. Cela est très important. Le licenciement éventuel ne peut intervenir qu'après l'échec de cette recherche. Le dialogue entre l'employeur, le salarié, et le médecin du travail est une des clés de la réussite.

E&S : Avez-vous un exemple marquant ?
JD : Oui. Dans une entreprise du bâtiment de dix personnes. Le chef de chantier, ancien et expérimenté,  souffre d'une maladie de la colonne vertébrale. L'inaptitude médicale n'est pas loin ... Nous apprenons qu'il est passionné d'informatique. Après une formation au Dessin Assisté par Ordinateur (DAO), il intègre le bureau d'étude, au sein duquel son expérience de terrain est fort appréciée ... Un exemple comme celui-ci éclaire le fait qu'il faut savoir également anticiper cette obligation de recherche de reclassement.""

Source : Article publié dans Entreprise et Santé (E&S) Nord - Pas de Calais  - Picardie. 2ème semestre 2011 -  Numéro 14.