Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 17 avril 2009

Rapatriment sanitaire

Une ambulance me prend en charge à 14H00 et un chauffeur nous suis avec ma voiture. Dans la matinée, j'ai pris un nouveau rendez-vous chez mon médecin traitant pour le début d'après midi.

Durant le trajet de retour, j'ai des crampes en continu et celà se produit désormais dans les deux jambes (voute plantaire / mollet / cuisse). Les points de douleurs sont symétriques dans leur positionnement.

L'ambulance m'amène chez mon médecin traitant qui m'envoie aux urgences de l'hôpital général de C... Une nouvelle ambulance me prend en charge. Mon médecin me fait remarquer que je n'aurai pas du reprendre le travail. Pour moi, j'avais encore un peu mal, des difficultés à marcher, mais je pensais que la reprise était envisageable puisque la niveau de douleur avait considérablement réduit.

A l'hôpital, on me questionne, m'examine, me fait un bilan sanguain complet et me donne de quoi calmer la douleur. Je m'endors sur la table d'examen.

On me réveille, les examens ne révèlent rien de particulier, il faut faire des examens (électromiogramme) et voir un rhumatologue. Le medecin ne voit pas ce que je peux avoir (de multiples possibilités), il me site des noms de pathologie que j'oublie.

La reprise de travail

Comment me rendre sur mon  lieu de travail situé au siège de l'entreprise : (trajet - gestion de la valise ave les deux béquilles)

- le train, mais il faut que l'on me conduise à la gare, mais arrivé à A... il y a 1/4 d'heure de marche ou de bus pour se rendre au bureau. Si je ne supporte pas le trajet, il est impossible de faire demi tour.

- en voiture, je n'aurai pas à marcher en ville ni trainer ma valise. Et puis si je sens que ça ne va pas aller, je pourrai rentrer à la maison.

J'opte pour la voiture puisque le parking est en sous sol sur le lieu de travail.

En arrivant à A..., après 80 minutes de conduite, je n'en peux plus. Ma jambe droite me fait mal.

Les heures passant, je fatigue et ma jambe me fait mal. Mes collègues constatent mon état et me disent que je n'aurai pas du reprendre le travail dans cet état. L'une de mes collègues me conduit à mon rendez-vous et viendra me rechercher.

Effectivement la reprise est difficile, mais je pensais que ce serait supportable.

Je reste à l'hôtel le soir.

Le lendemain, je ne suis pas totalement reposé. Je rejoins le bureau en utilisant le bus (2 béquilles et la valise). La douleur se fait plus stridente. j'ai des crampes à répétition. Je ne sais pas comment je vais renter chez moi (le train j'en suis incapable, la voiture c'est exclu et mes collègues m'en empêcheraient).

J'appelle mon assureur pour organiser un retour sanitaire (prise en charge avec une ambulance et chauffeur pour ramener ma voiture)

mardi 14 avril 2009

Je vais bien, tout va bien ...

Mon arrêt de travail va jusqu'au 15 avril 2009.

Les deux dernières semaines de l'arrêt, le repos et le traitement me soulagent. Le mollet tire un peu, je marche toujours avec les béquilles.

Une déchirure musculaire m'a-t-on dit laisse des séquelles un moment. Comme je me sens mieux et que j'ai envie de reprendre les activités que j'ai du laisser (nottament la formation informatique que je dispense aux autres étalissements du réseau national).

Je décide donc de reprendre le travail le 16 avril 2009 et je reprends rendez vous avec la Direction qui recrute.

Je sais que la reprise sera fatiguante, mais travailler jeudi, vendredi, celà me laisse le week-end pour me reposer. 

lundi 13 avril 2009

Je vais reprendre le travail

Je sens que ça tire, mais je me doute qu'une déchirure musculaire ne se guérit pas totalement en quatre semaine.

J'ai le moral. J'ai envie de reprendre le travail, et puis :

 - j'ai pu avoir un nouveau rendez-vous le jeudi après midi avec la Direction d'une autre activité de mon entreprise pour un entretien suite à ma candidature à un poste à pourvoir ;

 - et enfin, l'un de mes collègues part en retraite et fait son pot de départ le jeudi en fin d'après midi ...  repas le soir avec toute l'équipe et des chambres d'hôtel ont été réservées pour ne pas avoir à reprendre la route.

lundi 6 avril 2009

Test physique

Avant mon arrêt de travail, j'avais postulé à un poste qui allait se libérer fin mai dans une autre Direction de l'entreprise.

Un rendez-vous m'a été accordé au 06 avril 2009 à 13H00. Je devrai donc me faire conduire au siège social de l'entreprise à A... (170 km aller/retour avec 1H20 par trajet).

Nous avons prévu de partir le matin, de déjeuner dans un restaurant de la zone commerciale de A... et enfin de rejoindre le siège social pour le rendez vous de 13H00. Mon épouse conduit. Le trajet est éprouvant.

A 11H00, en arrivant dans la ville où se situe le siège social, je suis contacté par la Direction qui recrute pour me dire que l'on ne peut pas me recevoir dans les locaux de l'entreprise pendant mon arrêt de travail, et que ce rendez-vous ne peut pas être non plus réalisé dans un lieu neutre. (Pb du droit du travail et social au cas où je me blesserai).

J'étais déjà épuisé par le trajet, la communication téléphonique m'achève.

Nous déjeunons au restaurant puis je me repos et marche sur un parking avant de reprendre la route pour le retour.

Cet aller retour m'a totalement épuisé, j'ai des crampes dans le mollet.

mardi 31 mars 2009

Premiers espoirs

Une déchirure musculaire se soigne en principe en trois à quatre semaines m'a-ton dit. Les trois premières semaines de traitement médicamenteux n'assomment, je dors beaucoup et de toute façon je ne peux pas faire grand chose. Je n'arrive toujours pas à marcher. Aussi, je me traîne du lit à la chaise, de la chaise au canapé pour lit etc ...

On me prête des béquilles. Je peux me déplacer dans la maison et je me sens un peu mieux.

Mon arrêt de travail va jusqu'au mercredi inclus, ce qui me permettra de reprendre le travail deux jours et d'avoir le week-end pour me reposer.

dimanche 1 février 2009

Les premiers symptomes

Mes premiers symptomes sont apparus de façon diffuse. C'est avec le recul que je peux aujourd'hui qualifier des "incidents" de premiers symptomes.

J'ai d'abord ressenti des crampes, à la voute plantaire, plus ou moins répétées dans le temps lorsque je montais à l'échelle. Etant sous traitement contre le cholestérol, nous avions mis ces crampes sur le compte des effets secondaires de la molécule composant ce traitement. La notice de ce médicamment évoquait la possibilité de troubles musculaires.

Avec mon médecin traitant, nous avions convenu de surveiller l'apparition de ces crampes sur un mois supplémentaire, car à l'époque j'effectuais des travaux. Ces troubles pouvant être provoquées par la fatigue et les exercices physiques générés par les travaux.

Ayant changé mon mode de transport pour me rendre au travail, trajet en voiture de 90 minutes remplacé par le trajet en train nécessitant un peu de marche au départ et à l'arrivée. Marche à un rythme soutenu pour ne pas rater le train, et arriver tôt au bureau pour pouvoir prendre un train pour le retour à un horaire raisonnable.

Cette marche soutenue a provoqué rapidement une douleur dans le mollet droit, douleur qui je ressentais comme une contraction musculaire sous forme de boule. Venant de changer de mode de déplacement, je me suis accordé un peu de temps pour m'y habituer. Cette douleur au mollet est survenu de plus en plus à chaque marche, même si je réduisais le rythme.

Un mois plus tard, simplement au moment de prendre la voiture pour aller à la gare, j'ai ressenti une violente douleur au mollet droit qui m'a cloué sur place, m'obligeant à me traîner à quatre pattes pour entrer dans la maison.

Le médecin a diagnostiqué une déchirure musculaire : traitement médicamenteux et arrêt de travail pendant quatre semaines. un nouveau bilan sanguin a été effectué.