Conférence du 23 mai 2002
POSTUROLOGIE
/ FIBROMYALGIE
Présentation de la Posturologie
« Comment un homme maintient-il une posture debout ou
inclinée contre le vent qui souffle sur lui ? Il est évident qu'il
possède une aptitude à réajuster et à corriger tout écart par rapport à la
verticale. »
Depuis cette question posée dès le début du siècle dernier par Charles
Bell, la Posturologie, discipline récente, étudie et cherche à résoudre les troubles
liés à la Posture qui peut se définir comme « l'élaboration et le maintien actif de la
configuration des différents segments du corps dans l'espace ; elle exprime la
manière dont l'organisme affronte les stimulations du monde extérieur et se
prépare à y réagir (Posturlist 2002) ».
Le contrôle postural est une des bases
fondamentales de toutes nos activités quotidiennes dépendantes à la fois de nos
organes des sens, de nos muscles qui mobilisent les différentes parties de notre
corps et des forces extérieures agissant sur l’ensemble de ce système (telle que
la force de pesanteur).
Cette possibilité de rester debout reste cependant l'une des dernières acquisitions fonctionnelles de notre espèce, bien moins mature que les grandes fonctions telles la respiration, la circulation, … et surtout, elle n'est pas supportée par tel ou tel organe spécifique mais par une organisation complexe de relation entre diverses structures.
La fonction de verticalité
chez l'homme est donc bien fragile, expliquant ainsi la fréquence de ses
dysfonctions. L'homme moderne naît d'ailleurs avec un système postural immature.
1/ LE
SYSTEME POSTURAL
Le système postural intervient en permanence dans notre vie cherchant constamment la position optimale du corps dans l’espace, le cerveau faisant le tri entre des millions d’informations qui lui parviennent chaque seconde.
Ce système, omniprésent, est totalement
involontaire, automatique, non conscient (on estime que seulement une
information sur un million passe le filtre de la conscience).
Cet exploit neurophysiologique est réalisé grâce à un système complexe, le système tonique postural impliquant les notions d'entrée et de sortie du système.
Les derniers travaux faits en neurosciences nous montrent que sa régulation ne dépend pas exclusivement de l'oreille interne, comme on l'a longtemps cru, mais surtout des autres capteurs du système.
Il est constitué :
a. d’entrées du système
postural :
a-1. Les
« exocapteurs »
Ces entrées
permettent de recueillir des informations venant du monde extérieur, nous
renseignant sur notre position par rapport à l'environnement. Les principaux
sont l'oeil, l’oreille interne, le pied : ce sont les entrées primaires du
système postural.
Le capteur
oculaire :
Le capteur oculaire fournit
deux types d'informations fondamentalement différentes.
Il s'agit de la transmission
au système nerveux central de l'image rétinienne ainsi que ses variations dans
le temps (extéroception).
Quant à la seconde, elle est
liée à la tension des muscles oculomoteurs externes (proprioception), essentielle pour la
cohérence de la position debout.
Ces muscles sont les plus
actifs de l’organisme. En comparaison, pour les membres inférieurs, il faudrait
courir 80 km par jour pour produire le même effort.
Le
capteur podal :
Le
pied est l'organe sensoriel primaire de l'équilibration, seul capteur fixe en
rapport avec le sol, pourvu de multiples
récepteurs sensoriels (avec une sensibilité de l’ordre du gramme) à différents
niveaux : cutané, articulaire, tendineux et musculaire.
En
ce qui concerne son innervation tactile, elle est à rapprocher de celle que l'on
connaît pour la main. [JOHANSSON 91]
En transmettant
la force de réaction du sol à l'organisme, le pied ajuste le corps avec
précision aux nécessités de la posture.
L’oeil et le pied sont
les capteurs principaux du système car ils associent une extéroception et une
endoception (proprioception).
Le système vestibulaire et labyrinthique (oreille
interne) :
Le système vestibulaire et
labyrinthique possède une place prépondérante dans la régulation posturale. Il
participe à la stabilisation de la posture en informant le cerveau des
mouvements de la tête et du corps dans l'espace en étroite relation avec la
vision.
a-2. Les
endocapteurs :
Les
endocapteurs nous informent sur la position d'une partie de notre corps par
rapport aux autres parties du corps. De plus, ils relient les différentes
entrées primaires (œil, pied, oreille interne) entre elles ; ce sont les entrées
secondaires du système postural.
Celles
habituellement décrites sont :
Le système
proprioceptif :
Comprend l’ensemble des
capteurs situés dans la peau, les muscles, les tendons, les viscères, etc...,
appelés endocapteurs.
Le système
manducateur :
Il s'agit de l'ensemble des
organes participant à l'acte de manger (préhension de l'aliment, mastication,
déglutition). Le système manducateur, dans la régulation du système tonique
postural, intervient comme un élément parasite branché sur ce
système.
Son rôle est généralement
perturbateur [PERRAUD 95].
b.
d’un « ordinateur central » qui
intègre, confronte et traite les données issues des deux sources
précédentes :
L’ensemble des influx nerveux
provenant de ces capteurs, représentant des millions d’informations/seconde,
aboutissent dans les structures sous
corticales (cervelet…) non conscientes. L’essentiel de l’adaptation se fait donc
de manière instinctive, par un certain nombre de réflexes.
c. d'un
appareil d'exécution : les chaînes musculaires posturales = sorties du
système :
L’être humain doit gérer ce
choix de la position érigée, cette
position instable nécessitant des ajustements permanents contre la « gravité »
qui tend à nous faire tomber.
Cette organisation, qui
aboutit à un nombre considérable de possibilités, est maintenue en place par les
chaînes musculaires.
2/ LES DEREGLEMENTS DU SYSTEME POSTURAL
Face à cette impressionnante
complexité, les dérèglements du système tonique postural (fréquents) sont
responsables de déséquilibres générant
des contraintes anormales et permanentes qui vont s'exercer sur
l'ensemble du système locomoteur (muscles, articulation, …).
C'est le début des
phénomènes pathologiques qui nous intéressent et dont le traitement était,
jusqu'à maintenant, dans la plupart des cas, purement
symptomatique.
Ce système est capable de
fonctionner dans son déséquilibre, mais il est incapable de se corriger
seul ; voilà pourquoi tant de patients présentent un déséquilibre
postural.
3/ POSTUROLOGIE CLINIQUE ET
STABILOMETRIE
Depuis le début des années
1990, la posturologie a vu la reconnaissance officielle de ses moyens de calcul
et de mesures des dysfonctions et,
surtout, des maladies posturales qui ont enfin pu être quantifiées,
déterminées et mesurées au travers des instruments de la stabilométrie
clinique.
La posturologie clinique a
pour objet d’étudier, d’objectiver les anomalies de fonctionnement du système
postural et de mesurer l’ensemble des phénomènes et paramètres constitutifs des
douleurs et des troubles de l'équilibre affectant le patient, au moyen de la
mesure des déplacements du centre de pression (masse), assimilé au centre de
gravité, déplacements enregistrés sur une plate-forme de force normalisée et
informatisée.
La lisibilité des variations
de l'appui podal permet la détermination des dysfonctions et maladies posturales ; c'est en fonction de ce
paramètre essentiel que les podologues investissent leurs efforts en
posturologie.
La reconnaissance des
mesures de stabilométrie clinique est admise en France par l'Académie nationale
de médecine (Cambier 1993) et aux USA par l'Américan Académy of Neurology
(1993).
La
notion de syndrome de déficience posturale est citée pour la première fois par
les pairs de la posturologie moderne,
les Docteurs H.M DA CUNHA
(Lisbonne) et P. M. GAGEY (Paris), au cours des années 1970.
En 1999, à l'occasion du
premier cursus universitaire en la matière, Nicole FLOIRAT, dans un mémoire
rendu à l'Université Paris Sud, centre scientifique d'Orsay, décrit en détail
l'ensemble des signes et des symptômes qui caractérisent le plus répandu d'entre
eux : l'hyper contrôle postural automatique.
Les mesures au moyen des
plates-formes de force nous permettent de déterminer avec exactitude les
différents syndromes de déficience posturale,
au nombre de 4, indiquant la nature des pathologies de fond qui affectent
le malade postural :
"
Le malade postural n'est pas une de ces curiosités que l'on rencontre
exceptionnellement une ou deux fois au cours de sa carrière ; c'est un malade
quotidien qui peuple les salles d'attente des praticiens. Pour dépister un
syndrome de déficience posturale, il suffit d'y penser en présence de ces
malades mystérieux, instables, vertigineux, céphaliques, lombalgiques,
cervicalgiques, dorsalgiques ou encore souffrant d'une douleur inexpliquée de
ses membres inférieurs. Personne n'arrive à le guérir durablement de ses
troubles et tous les spécialistes consultés ont échoué à donner une explication
valable qui
débouche
sur un traitement efficace"
Texte extrait du livre "POSTUROLOGIE - régulation et dérèglements de
la station debout", rédigé et illustré par les Docteurs P. M. GAGEY, B. WEBER
(éditions MASSON, 1995).
4/ ETUDE POSTUROLOGIE / FIBROMYALGIE
L’étude menée auprès des adhérents de
L’A.M.D.C.F. 44 a comporté 2
phases :
- La première consistait en
l’analyse de 50 fiches d’enquête classiquement utilisées lors des consultations
de posturologie clinique, permettant de déterminer, par les critères classiques
de l’anamnèse, la présence ou non de troubles fréquemment associés à des
dysfonctions du système postural.
- La
deuxième consistait à rechercher l’éventuelle expression stabilométrique de
dysfonctions posturales par l’enregistrement de patients fibromyalgiques (merci
à eux !) sur plateforme de stabilomètrie normalisée.
Syndrome de dysfonction
posturale (SDP) et fibromyalgie
En préambule, il est important de remarquer qu’aucun
des syndromes décrits et objectivés au cours de cette étude, nécessitant d’être
élargie et complétée, ne présente de caractère unique ou propre à la
fibromyalgie.
L’ensemble des dysfonctions constatées est rencontré de façon quotidienne au sein
des cabinets de posturologie, mais la superposition des algies et dysfonctions
qu’il occasionne sont des causes de douleurs pour lesquelles il est possible
d’envisager un traitement.
Cette étude permet de
retrouver un ensemble de dysfonctions du système postural, particulièrement :
L’HYPER CONTROLE POSTURAL AUTOMATIQUE (HPA)
Syndrome essentiel retrouvé
auprès de la très grande majorité des patients fibromyalgiques ( 23 patients sur
25 retenus pour l’étude)
-
affecte
environ 1/4 population française, soit environ 15 millions de personnes,
principalement les femmes,
-
n’est pas
une pathologie fonctionnelle mais COMPORTEMENTALE avec une expression
VARIABLE,
-
est
rencontré auprès de sujets au comportement ordonné, précis, méticuleux, parfois
maniaque,
-
sujets volontaires,
possédant une conscience professionnelle hors du commun, mettant un point
d’honneur à terminer la tâche entreprise, quel qu’en soit le coût ; nous
pourrions dire qu’il s’agit de sujets
« jusqu'au-boutistes »,
-
sujets
remarquables par leur ténacité, leur volontarisme, ainsi que leur grande capacité de travail,
-
Point commun : aucune cause lésionnelle apparente
n’est démontrée à ce jour mais ayant une expression
posturale.
Ce syndrome évoque les
constatations faites sur la personnalité du fibromyalgique (WINFIELD 2000, cité
par le Dr NIZARD J.), à
savoir : une vulnérabilité psychologique, une hyper-réactivité au stress marquée
et surtout une tendance à l’hyperactivité
préalable.
Les
patients affectés par le HPA (hyper contrôle postural automatique)
présentent de nombreuses manifestations algiques
(au niveau des dorsales ; des cervicalgies tenaces ; des douleurs
articulaires) venant ajouter une raideur généralisée
des chaînes musculaires et segments corporels ainsi qu'une augmentation du ressenti des manifestations algiques
et connaissent également des perturbations au niveau de leur sommeil en raison principalement d'une mauvaise recapture de la
sérotonine.
Le patient fibromyalgique
présente principalement ce syndrome sous une forme particulière objectivant une
dégradation brutale et spectaculaire de sa posture à un moment donné de sa vie,
exprimant le plus souvent les conséquences posturales d'un incident de parcours,
d'une épreuve de la vie, d'un accident, d'un stress intense qui va alors plonger ce sujet
dans un syndrome dénommé de façon barbare "l'hyper contrôle postural
automatique de nature récurrente".
L'expression posturale est
alors étonnante : ces sujets qui produisaient jusque-là des oscillations
posturales extrêmement restreintes, expression « normale » de l’HPA , vont
brutalement produire des surfaces bien supérieures aux normes admises, comme
s'ils se mettaient à vibrer intensément. Les surfaces vont être multipliées par
10 dans certains cas, ce qui est considérable. Auparavant ce phénomène
constituait une sorte d'énigme, parce qu'il n'était pas quantifié, personne ne
pouvait le visualiser.
Certains patients le ressentent et nous disent, en langage courant et très imagé : "je sens
que je vais ou que je suis en train de « péter les plombs », comme si j'allais
exploser".
Nous sommes alors en présence de sujets qui
se comportent, posturalement parlant, comme s'ils étaient affectés par un
syndrome de stress post-traumatique.
En posturologie clinique
nous avons coutume de dire qu'il faut d'urgence calmer le désordre des
oscillations posturales, le rôle des semelles orthopédiques adaptées devenant
capital.
Le
patient n’est plus dans son « schéma
corporel ».
ASSOCIATION AVEC D'AUTRES SDP :
Le syndrome de déficience
posturale de type hyper contrôle postural automatique (HPA) se comporte comme un
syndrome dominant et masquant.
De ce fait il brouille et
écrase en permanence la lisibilité de la symptomatologie d'autres syndromes ou
dysfonctions posturales auxquels il est souvent associé.
Dans le cadre de la
fibromyalgie, il est associé le plus souvent à deux autres syndromes,
définissant alors un Syndrome Postural
Majeur de type I (retrouvé chez
16 patients sur 25) composé par :
Le SDP de
type « dysfonction en Y » :
-
caractéristique du recul du centre de
pression (masse) du sujet en arrière par rapport au
barycentre.
-
expression
d’un état de fatigue significatif (imputable aux algies et à la perturbation du
sommeil) et parfois associé à un état dépressif. Patient
hypersensible.
-
principal
responsable des algies significatives au niveau
lombaire, plus particulièrement au niveau de la charnière lombo-sacrée
ainsi que, parfois, au niveau des membres inférieurs. Ces douleurs sont variables en intensité et en
localisation, typique du SDP de type DY.
Le SDP de type « sur-contrôle postural
visuel » :
-
générant de
nombreuses algies au niveau du rachis cervical, des
épaules, ainsi que des maux de tête, une fatigabilité visuelle…
-
fréquemment
consécutif à une mise en échec ( perte de connaissance ; entorse cervicale…) du
système postural fin pouvant entrainer l'apparition de cauchemars ou de
phobies.
5/ TRAITEMENT OU
REPROGRAMMATION POSTURALE
Cette interaction de
plusieurs syndromes de déficience posturale est parfaitement réductible au moyen
de la mise en place d'orthèses plantaires associées à la manipulation de
l'entrée du système postural fin qui aura été déterminée.
Dans les cas sévères, la
durée de réduction peut atteindre 3 ou 4 ans. En effet un syndrome de déficience
posturale met souvent plusieurs décennies pour s'installer ; il faut alors
admettre que le suivi thérapeutique s'échelonne sur plusieurs années pour le
réduire.
Le traitement posturologique
est pluridisciplinaire mais ciblé : les mesures stabilométriques
nous permettent d'apprécier très précisément les dysfonctions et leurs
évolutions.
SUR LE PLAN
THERAPEUTIQUE :
Grâce à la lisibilité de
l'ensemble des quotients et paramètres de stabilométrie clinique, le
posturologue peut donner les indications techniques nécessaires afin de réduire
l'action nociceptive du syndrome de déficience posturale.
Le traitement
au moyen d'orthèses plantaires est indiqué afin de
rétablir la symétrie du tonus postural en ramenant le centre de pression vers le
barycentre, limitant ainsi le jeu de balancier antéro-postérieur, conduisant à
la disparition des algies au niveau lombaire et dorsal en
général.
Dans tous les cas de figure
il faut traiter le pied creux par la mise en place des orthèses plantaires et,
dans les cas qui le requièrent, traiter l'hallux valgus.
Nous ne rechercherons pas
systématiquement une augmentation sensible des surfaces, mais bien une
amélioration globale du contrôle postural.
Le traitement
occlusal vient renforcer
efficacement l'arsenal des moyens thérapeutiques indiqués en matière de
réduction de l'hyper contrôle postural automatique.
Dans tous les cas de figure,
un sujet affecté par un hyper contrôle postural automatique serre les dents la
nuit, et en grande partie le jour, comportement qui nécessite la mise en place
de gouttières « de correction et de décharge ».
Le traitement
de rééducation orthoptique est tout indiqué lors d’une
dysfonction caractéristique à ce niveau. Nous constatons dans ce cas de figure
une amélioration du contrôle postural ainsi qu'une amélioration significative de
la motricité oculaire.
Les traitements de
kinésithérapie trouvent toute leur
efficacité au niveau de la détente des chaînes musculaires, le sujet affecté par
un hyper contrôle postural automatique étant par définition un sujet tendu.
Les formes de « traitement
efficace » dans lesquelles nous trouvons la
sophrologie, le stretching postural, l’ostéopathie, la
fasciathérapie… ainsi que l'ensemble des
activités recommandées et indiquées par votre médecin traitant.
Dans tous les cas de figure,
le conseil ou la prescription du médecin sont indispensables.
Les
perturbations, même profondes, d’éléments essentiels du système postural
évoluent, après ré-apprentissage, vers des récupérations
étonnantes.
Le traitement
postural vise à permettre une telle récupération en agissant sur les
informations parasites.
Il ne se veut
qu’un complément des traitements pluridisciplinaires de la fibromyalgie, sans
effets miraculeux, ayant pour unique but
de redonner « des capacités d’adaptions »
afin de maintenir cette attitude propre à l’homme, mais si difficile, de
se tenir debout avec le minimum de difficultés.
REFERENCES
-
ASSOCIATION
ORION
(Office de
Recherche Interdisciplinaire sur les
Organisations Neurophysiologiques) :Le
système tonique postural, connaissances fondamentales cliniques et
thérapeutiques.
- BRICOT
B. : La
reprogrammation posturale globale, Ed SAURAMPS MEDICAL
1996
- FLOIRAT N. : Contribution
au diagnostic et au traitement du syndrome de déficience posturale de type
hypercontrôl postural automatique, mémoire de stage de formation permanente, D.U
de physiologie de la posture et du mouvement, Université Paris Sud,
centre scientifique d'Orsay.
- FOURNIER R., E.
DELECHELLE, J. LEMAIRE : Equilibration et aide au diagnostic, Laboratoire
d’étude et de recherche en instrumentation des signaux et systèmes, Université
Paris 12.
- GAGEY P.M. et B. WEBER:
Posturologie, régulations et déréglements de la station debout
Ed.
Masson
- GAGEY P.-M. - BIZZO G.
- GENTAZ R. - GUILLAUME P. - MARUCCHI C. -Huit leçons de posturologie.
Association française de posturologie, 1986.
- NIZARD J. : Prise en
charge pluridisciplinaire de la fibromyalgie
- VILLENEUVE Ph. , BERTHOZ
A., GAGEY P-M : Pied, équilibre et posture FRISON ROCHE.
-
VILLENEUVE Ph. : Régulation du tonus
postural par informations podales, cours 1987/ 1988, DUSS,
UFR Bobigny, 1988.