Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 6 mai 2016

J'ai remis les compteurs à zéro

Plus ou moins régulièrement, mais toujours de façon raisonnée, en faisant attention à moi et en respectant mon corps, je fais une remise à zéro des compteurs.
J'interromps le traitement de fonds, pendant un temps qui est variable. Pourquoi ? Pour savoir où j'en suis avec la fibromyalgie, la perception de la douleur, avec le traitement.
En interrompant le traitement, mon organisme va consommer les molécules des médicaments qui ont été stockées. Cela prend quelques jours.
Je prête une attention particulière durant ce sevrage à mon physique, la perception de la douleur mais aussi à la parte psychologique. Le but n'est pas de réveiller la douleur et encore moins la fibromyalgie que je suis parvenu à dompter. Durant cette période, je vais continuer à vivre comme habituellement. Je continue de bouger comme d'habitude, je continue à faire du tir à l'arc, je continue à faire le ménage, les courses ...je ne cherche en aucun cas à dépasser quelle que limite que ce soit. Sinon, le travail de cinq années pourrait être remis en cause.
Lorsque je sens le manque, l'état de manque, je sais que j'ai consommé tout le stock de molécules. L'état de manque peut être violent.
Pour faire ce travail de remise à zéro, il faut se connaitre parfaitement, connaitre ses limites physiques et psychologique, mais surtout
Il ne faut pas faire ça seul dans son coin. Cette remise à zéro doit être encadrée, et faite en accord avec le médecin traitant qui me suit régulièrement pour la fibromyalgie
L'objectif n'est pas de tomber à genou, terrassé par la douleur !
Lorsque l'état de manque ce fait ressentir, je reprends le traitement selon la posologie habituelle.
Là encore, une attention particulière est à porter sur le risque de somnolence que certains médicaments provoquent, car là, je n'y coupe pas non plus, c'est comme si l'on commençait le traitement.
Je tiens à préciser encore une fois, que c'est une expérience personnelle, et que chaque fibromyalgique est différent, ne réagit pas de la même façon, n'a pas le même traitement.
Mon article est encore une fois un témoignage de mon expérience personnelle.
S'il vous prend l'envie de tenter ce sevrage temporaire, il doit être fait avec l'accord de votre médecin !
Avec l'expérience, ce sevrage peut durer plus que quelques jours, selon les stocks de molécules de l'organisme. L'objectif est d'aller jusqu'à la perception de l'état de manque, et non pas d'aller voir combien de temps je peux tenir sans traitement avant de ressentir les premiers effets physiques ou psychologiques.
On ne joue pas avec sa santé !
Je garde pour moi, volontairement la durée du sevrage. C'est tout à fait personnel et non pas un objectif à atteindre, ou à dépasser.
De façon encadrée avec le, médecin, cela m'a permis de réduire la posologie des médicaments pris en traitement de fond quotidien.

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