Nous
devons être très vigilants quant au seuil de douleur
supportable, mais aussi pour ce qui concerne les médicaments que nous prenons
pour lutter contre cette douleur.
En effet, notre organisme s'habitue aux
molécules et les stocke.
Nous
devons être vigilants sur les doses que nous prenons (sous contrôle médical), plus nous
élevons la dose, plus il sera difficile de lutter contre la douleur avec cette
molécule. Il est tentant d'augmenter la posologie jusqu'à la limite que
préconise la notice, lorsque la douleur n'est plus supportable. Augmenter cette
posologie une journée, puis deux, puis trpois et enfin tous les jours, a certes,
baisser le seuil de douleur perçue, mais va contribuer à l'inefficacité de cette
molécule.
Notre médecin nous prescrira une autre
molécule, qui, elle aussi sera efficace au début et nous serons amenés à
augmenter les doses (sous contrôle du
médecin) pour pouvoir vivre avec un minimum de
"confort".
Nous devons toutefois intégrer
différentes notions dans notre parcours de fibromyalgique :
-
le panel de molécules permettant de soulager la douleur n'est pas extensible ;
-
dès lors que nous montons en "gamme", nous diminuons d'autant les possibilités de supporter la douleur avec les traitements médicamenteux ;
-
l'ultime traitement, le plus élevé dans la gamme, c'est la morphine.
Passé les
bornes, il n'y aura plus de limites !
Comme tous les traitements que nous aurons pris
un temps, la morphine sera prise en dose de plus en plus forte jusqu'à ne plus
être efficace, et notre seuil de perception de la douleur deviendra
insupportable.
D'autres traitements de niveau très élevés qui sont proches de la morphine, subiront le même sort.
D'autres traitements de niveau très élevés qui sont proches de la morphine, subiront le même sort.
Bien entendu, chacun recherche, ou a trouvé,
des traitements de substitution ou complémentaires pour maîtriser la douleur.
Nous ne conservons que ceux qui sont efficaces. Mais la aussi, nous devons faire
attention, car le même phénomène se produira probablement.
Non, je ne prône pas l'acceptation de la
douleur en serrant les dents et en retenant les cris lorsqu'elle devient
absolument insupportable.
Mes propos sont à prendre comme une alerte.
Nous devons être vigilants, quant à la "gamme"
de traitement que nous prenons, quant au nombre de traitements de niveaux
supérieurs qu'il reste après celui que nous prenons.
Article publié également sous http://www.la-fibromyalgie.com/
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