Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 1 juin 2012

Fibromyalgie : limites de la douleur et des traitements

Nous devons être très vigilants quant au seuil de douleur supportable, mais aussi pour ce qui concerne les médicaments que nous prenons pour lutter contre cette douleur.

En effet, notre organisme s'habitue aux molécules et les stocke.

Nous devons être vigilants sur les doses que nous prenons (sous contrôle médical), plus nous élevons la dose, plus il sera difficile de lutter contre la douleur avec cette molécule. Il est tentant d'augmenter la posologie jusqu'à la limite que préconise la notice, lorsque la douleur n'est plus supportable. Augmenter cette posologie une journée, puis deux, puis trpois et enfin tous les jours, a certes, baisser le seuil de douleur perçue, mais va contribuer à l'inefficacité de cette molécule.

Notre médecin nous prescrira une autre molécule, qui, elle aussi sera efficace au début et nous serons amenés à augmenter les doses (sous contrôle du médecin) pour pouvoir vivre avec un minimum de "confort".

Nous devons toutefois intégrer différentes notions dans notre parcours de fibromyalgique :
  • le panel de molécules permettant de soulager la douleur n'est pas extensible ;
  • dès lors que nous montons en "gamme", nous diminuons d'autant les possibilités de supporter la douleur avec les traitements médicamenteux ;
  • l'ultime traitement, le plus élevé dans la gamme, c'est la morphine.
Passé les bornes, il n'y aura plus de limites !

Comme tous les traitements que nous aurons pris un temps, la morphine sera prise en dose de plus en plus forte jusqu'à ne plus être efficace, et notre seuil de perception de la douleur deviendra insupportable.

D'autres traitements de niveau très élevés qui sont proches de la morphine, subiront le même sort.

Bien entendu, chacun recherche, ou a trouvé, des traitements de substitution ou complémentaires pour maîtriser la douleur. Nous ne conservons que ceux qui sont efficaces. Mais la aussi, nous devons faire attention, car le même phénomène se produira probablement.

Non, je ne prône pas l'acceptation de la douleur en serrant les dents et en retenant les cris lorsqu'elle devient absolument insupportable.

Mes propos sont à prendre comme une alerte.

Nous devons être vigilants, quant à la "gamme" de traitement que nous prenons, quant au nombre de traitements de niveaux supérieurs qu'il reste après celui que nous prenons.

Article publié également sous http://www.la-fibromyalgie.com/

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