Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



jeudi 19 avril 2012

Les clés qui me libèrent de la fibromyalgie

Je pense, pour ce qui me concerne, que le stress est un facteur déterminant, très probablement dans le déclenchement de cette pathologie, mais aussi dans son cycle d'évolution et même de rémission ou disparition.

Même si tout n'est pas résolu dans ma vie (professionnelle et privée) puisque tout a explosé, je suis beaucoup moins soumis au stress aujourd'hui. Je n'ai plus d'équipe à manager, de projet technique à porter seul à bout de bras, d'objectif quantitatif de production à tenir coûte que coûte. 
Le mode de management de mon nouveau hiérarchique n'est pas le management par le stress, ni les brimades personnelles ...

Je ne suis soumis à l'environnement professionnel plus que deux jours par semaine, à mon grand regret, car j'aime ce que je fais, et je me sens capable de travailler quatre jours par semaine, mais je ne peux pas aller à l'encontre des idées reçues et la prudence de la médecine du travail.

J'occupe mon hyper activité par ce qui me fait plaisir, je fais attention à moi, et je ne m'engage plus autant que je l'ai fait, en me sacrifiant pour le bien de la cellule familiale qui n'existe plus (je continue à donner pour mes filles, mais c'est tout).

Tout n'est pas merveilleux, d'autres soucis remplacent les précédents, qui n'en a pas, mais le stress absolu a disparu, tout comme les douleurs, l'absence de sommeil, l'épuisement ...

Mon traitement est réduit au plus juste, il m'arrive de l'oublier quelques jours ... des douleurs j'en ai comme tout cinquantenaire toutefois je fatigue plus vite, mais j'ai plus d'endurance que d'autres personnes de mon âge.

Je vis, je positive autant que je le peux, je ne m'impose plus l'excellence ou du moins de façon plus limitée. Je vis normalement, je bouge, je cours, je pratique le tir à l'arc ...

Je n'irai pas jusqu'à dire que je vis le bonheur retrouvé, car j'ai changé de mode de vie, beaucoup de désillusions, des "cicatrices à jamais", mais ... je vis l'instant présent, pleinement, sans occulter totalement l'avenir et ces incertitudes, demain est un autre jour.

Prochainement, le dosage des deux dernières molécules que je prends seront diminuées jusqu'à un nouveau point d'équilibre ... le migraines à répétitions voire permanentes se sont espacées, ont quasiment disparues (impact des médicaments que je continue à prendre entre autre).

Les clés de la rémission dont je bénéficie : une nouvelle philosophie de vie, un nouveau mode de vie, une hygiène de vie, un peu d'égoïsme et un soutien médicamenteux allégé !

Ce sont les clés qui ouvrent l'emprise de la maladie sur moi !

Ces clés, ne vont pas nécessairement ouvrir vos verrous, mais mon témoignage vous donnera, j'espère, les pistes qui vous permettront de forger les vôtres.

2 commentaires:

  1. Cela fait du bien de lire ce témoignage, c'est un encouragement, un espoir pour tous ceux qui souffrent de cette maladie qui mine toute la base de la vie : familiale, sociale, affective et professionnelle ; à chacun de trouver "ses clés". J'espère pouvoir y arriver moi aussi. Bonne continuation

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