Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mardi 3 janvier 2012

Bilan de l'année 2011

  "de petites victoires en petites chutes", l'année s'est écoulée ...


A l'occasion de mes congés de fin d'année, j'en profite pour faire le bilan de l'année écoulée.

En cheminant via les 68 articles publiés en 2011, j'ai partagé avec mes lecteurs mes aventures de fibromyalgique.
2011 a très bien commencé, en janvier mes collègues m'ont souhaité une bonne année, et moi de répondre que l'année ne pouvait qu'être bonne puisque j'avais repris le travail, et j'étais la, présent à la réunion des vœux du directoire en ce tout début d'année 2011. (parfois, il vaut mieux se taire).

Ah pour être fier et heureux je l'étais !

Si j'ai joué franc jeu avec mon employeur et la médecine du travail, je ne parle pas de la fibromyalgie avec les personnes qui travaillent dans l'entreprise. Mon collègues proches savent, mais je ne leur en parle pas non plus.

La reprise du travail n'était bien entendu pas facile avec la fatigue des trajets, la concentration à tenir, rester assis, ..., mais l'entreprise mettait les moyens pour m'accueillir : mise en place d'un transport adapté pour aller travailler le lundi matin et revenir ensuite au domicile le mardi soir (180 km A/R), hébergement sur place (hôtel le premier mois) et mise à disposition d'une salle de repos au même étage, avec une "chaise longue médicale" pour me permettre de m'allonger lorsque le besoin s'en faisait sentir. ma hiérarchie et mes collègues étaient préparés pour mon retour. j'ai même du insister pour que l'on me laisse faire certaines choses.  Je suis suivi par la médecine du travail tous les mois.

Les autres jours, je poursuis mes activités avec régularité, exercices physiques de rééducation de 10h30 à midi, lecture, blog et discussions et actions avec mes filles.

Bien sur, ce n'est pas facile tous les jours, car il a fallu trouver le bon rythme pour associer deux jours de travail, et les "jours de repos" thérapeutiques.

Il m'est arrivé de devoir lutter pour ne pas m'endormir au travail, en réunion de direction, ou même d'avoir des micro sommeils, et la lutte inverse certains soirs pour dormir, DORMIR et se REPOSER.

Je me suis inscrit dans une Compagnie d'Arc pour apprendre à tirer à l'arc, (activité physique appliquée à une discipline, mais aussi des relations humaines). En septembre j'ai renouvelé ma licence, j'ai progressé, changé d'arc pour accompagner ma progression physique.

J'ai fait un passage éclair dans une association de fibromyalgiques. Je m'y suis fait des amies,amitié qui perdure malgré mon départ de l'association.

Ma reprise de travail à temps partiel thérapeutique a été stoppée au bout d'un mois suite une difficulté familiale. (Mon épouse est partie avec un de nos collègues de travail, lequel a été son directeur). Si je n'ai pas eu de répercussion sur la fibromyalgie, j'ai du malgré tout m'arrêter de travailler quelques semaines.

Bien entendu, tout n'est pas rose, ce n'est pas facile tous les jours, nous fatiguons plus vite, nous ne sommes pas efficaces tout le temps, nous avons des difficultés de concentration, mais une fois lancé, il ne faut pas nous arrêté, sinon c'est la panne sèche.
 Bien sur comme la plus part d'entre nous, je ne sors pas sans mon accessoire de mode (canne : cadeau de mes filles) que j'utilise parfois et mon masque. Beaucoup de personnes "savent lire mon visage" elles s'adaptent alors à mon niveau sans que j'ai quoi que ce soit à demander (car elles savent aussi que je ne demanderai rien).

Comme je ne suis pas raisonnable, têtu, dur avec moi même, je ne ménage pas. Et plus je peux en faire, plus j'en fais, et plus j'en fais, plus j'essaie d'en faire plus etc jusqu'au moment où mon corps se rappelle à moi par de petites alertes. En général, je tiens compte de ces alertes, mais en cette fin d'année je suis passé outre, en connaissant le prix à payer. 
Je vais donc me calmer, pour démarrer l'année 2012 dans les meilleures conditions, autant que faire ce peut. Vendredi 06 janvier 2012 nous avons rendez vous avec le juge des affaires familiales pour prononcer le divorce.
Cette semaine, je reprends les béquilles car les douleurs dans les jambes sont d'un niveau supportable, mais permanentes avec des pics réguliers.

1 commentaire:

  1. je viens de tombé sur t'on blog, moi aussi je suis fibro avec beaucoup de mal a accepter tous c que cette maladie nous oblige a supporter.
    je te souhaite beaucoup de courage pour t'on divorce, je sais c que c.a bientôt

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