Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 13 janvier 2012

Maladies en ALD : quelle retraite toucherez-vous ?

Les indemnités journalières pour maladie et les pensions d'invalidité ouvrent des droits pour la retraite. Il n'y a d'ailleurs aucune cotisation retraite sur les indemnités journalières.

Attribution gratuite de trimestre et de points

La règle générale est en effet celle des "trimestres assimilés". Ainsi, pour le régime de base des salariés du privé ou celui des salariés agricoles, soixante jours d'indemnisation pour la maladie permettent de valider un trimestre, dans la limite de quatre trimestres par an. les régimes complémentaires Arrco  et Agirc s'appuient sur un système pratiquement identique, qui aboutit à l'attribution gratuite de points de retraite.
S'agissant des fonctionnaires titulaires, les congés maladie sont assimilés à des périodes travaillées à temps complet. Enfin,pour les régimes non salariés (artisans, commerçants, professionnels libérales ...), les périodes de dispenses provisoires de cotisations pour maladie peuvent, sous certaines conditions, être assimilées à des trimestres validés.
Lorsque l'atteinte pour maladie est telle qu'elle entraîne une invalidité, là encore chaque trimestre de versement de la pension vaut validation pour la retraite. Pas pénalisation, donc, en termes de date de départ.
En revanche, pour ce qui concerne le montant de la penson, une baisse est souvent inévitable. En effet, la retraite des salariés du privé est calculée sur la base du salaire annuel moyen, des vingt-cinq meilleures années. Or, d'une part, les indemnités journalières ne sont pas prises en compte lors de ce calcul, d'autre part, des arrêts de travail répétés ou prolongés ou des mi-temps thérapeutiques sont bien souvent des freins à d'éventuelles augmentations ...
C'est la une répercussion assez fréquente quand les salariés ne peuvent pas reprendre leur à travail à temps plein, ou quand ils doivent accepter un autre emploi avec un salaire moindre ou encore lorsqu'ils se font licencier pour "désorganisation des services". Heureusement, dans ce dernier cas, ils continuent à acquérir des trimestres. Mais fatalement, le salaire annuel moyen est souvent inférieur dans les faits à ce qu'il aurait pu être sans la maladie.

La retraite pour inaptitude

Si les malades ne sont pas lésés s'agissant de l'âge de départ à la retraite, ils ne sont pas non plus avantagés dans ce domaine. Il n'existe pas de possibilité de prendre une retraite anticipée pour ALD. En revanche, il existe ce que l'on appelle la retraite pour inaptitude. Cette retraite concerne les salariés déclarés inaptes au travail, justifiant d'une incapacité de travail de 50% médicalement constatée par la caisse d'assurance vieillesse.
C'est un dispositif plutôt favorable. Il permet de bénéficier du taux plein, sans aucune décote  dès l'âge de soixante ans - pour l'instant -, et ceci quel que soit le nombre de trimestres validés.
Autre avantage, il est possible de bénéficier d'une majoration de la pension dite " pour tierce personne" pour les personnes incapables d'effectuer seules les actes de la vie quotidienne. Si vous êtes déjà titulaire d'une pension pour invalidité, le bénéfice de cette retraite pour inaptitude se fera automatiquement, sans nécéssiter de nouveaux examens. il vous suffira de demander la liquidation de vos droits.
Si ce n'est pas votre cas, il vous faudra, au moment de votre demande de départ à la rettraite, préciser votre situation d'inaptitude. C'est le médecin conseil de la caisse de retraite qui sera chargé de statuer, après avis du médecin du travail et consultation de votre dossier médical.

NOTA :
Cet article ne concerne que la retraite principale (régime général de la Sécurité Sociale) et de la retraite complémentaire (Arrco / Agirc).
Pour davantage d'information sur le sujet, consultez le site de l'assurance retraite www.lassuranceretraite.fr et celui des régimes complémentaires www.agirc-arrco.fr

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