Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



samedi 22 octobre 2011

Bulletin de santé (physique et moral) au 22 octobre 2011

Douleur : 0
Fatigue : 2 (mais variable en fonction des activités qui s'enchaînent)
Moral : de 5 à 10

J'ai arrêté totalement la rééducation physique !
C'est le cas, si l'on parle des exercices physiques de gym, yoga et aérobie tous les jours, mais dans les faits, ce n'est pas à l'image de la réalité.
Ayant retrouvé un mode de vie très proche de celui existant avant la fibromyalgie, je fais travailler mon corps et mon esprit, tous les jours, sans exception, en restant très actif.

Je travaille deux jours par semaine à 85 km de mon domicile, (marche, train, et transport intramuros) ;
Je fais mes journées de 7H32 (en dehors de la pause déjeuner qui s'effectue en restaurant en centre ville ;
Je fais de la marche ;
J'entretiens ma maison, les espaces verts ... le jardin, le verger ;
Je fais des travaux de bricolage ... ;
Je fais mes courses à pieds pour le pain, la viande, et la poste, et les reste dans une moyenne surface commerciale ;
Je fais du tir à l'arc, et je fais tous les jours les exercices d'assouplissement des épaules et de maintien avec les poids dans les mains ;
Je vais passer une soirée chaque semaine chez ma fille (90 km aller retour).

Sans vouloir décrire par le menu tout ce que je fais, je vous en ai tracé les grandes lignes.
Alimentation
Je fais attention à ce que je mange (qualité, quantité, équilibre) sans suivre de régime alimentaire particulier.
Je ne mange plus selon un rituel établi sauf lorsque je suis au travail ou en famille. Je donne à mon corps ce dont il a besoin, quand il en a besoin, et dans des quantité dite raisonnable car j'ai perdu la notion de satiété.
Le dernier bilan sanguin complet ne révèle aucune carence, aucun déséquilibre.

Ainsi je peux déjeuner aussi bien à 11h qu'à 16 h. Je prends tous les jours un petit déjeuner complet et suffisant.

Repos  et sommeil 
Je reste à l'écoute de ce que me dit mon corps et je n'attends pas de tomber pour le reposer. Ce repose, peut être de quelques heures jusqu'à quelques jours;
Le sommeil est aussi un facteur primordial a ne pas endommager, aussi, même si je n'ai pas d'heure pour dormir, c'est le train du sommeil qui décide. le soir, je vide mon esprit et j'essaie d'évacuer les idées noires, les tracas ... Je vais dormir lorsque les effets de l'endormissement se font sentir, je ne lutte pas ou très peu, le temps de gagner mon lit.
Bien entendu je ne prends aucun médicament pour dormir et malgré tout j'arrive à faire des nuits de 8 heures environ.

Moral : de 5 à 10 avec des passages à moins de 5
Ma vie est compliquée. 
-Mon épouse a quitté le domicile en février, la procédure de divorce est engagée et j'ai effectué toute la collecte des pièces nécessaires et j'en surveille les étapes importantes (notaire, avocat).
Mais je n'arrive pas à me résoudre à cette perte. Même si au quotidien, financièrement, les choses sont totalement séparées, je ne parviens pas à faire le deuil de 30 années de vie commune, et je crois même que je ne le veux pas.
J'ai loupé, par deux fois, le rendez-vous chez l'avocat, la signature de la requête à présenter au juge des affaires familiales, Rien y fait, agenda électronique, avec alarme restent sans effet.

- Mes filles ont quitté le domicile pour aller poursuivre leur étude. Il me reste au quotidien mes dialogues avec mon chat bavard et le réconfort des câlins du chat et de la petite chienne.

Fort heureusement, je ne suis pas seul au monde
Mes parents viennent passer une journée avec moi,
Une grande relation amicale et d'entre aide avec une amie, "collègue" de maladie, permet de tenir l'un et l'autre dans nos chutes régulières puisque, ni elle, ni moi, ne voulons rester cantonnée derrière les limites de la maladie. Si ne ne parvenons pas toujours à en repousser les limites, au moins nous maintenons celles-ci;

Relations sociale
Je sors de ma réserve, pour provoquer des rencontres amicales, rencontres épistolaires,  ou de regards qui se croisent.





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