Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



dimanche 7 juillet 2013

Fibromyalgique, ... condamné à anticiper la prochaine crise !

Bizarre comme titre "Fibromyalgique, condamné à anticiper la prochaine crise !"

Mais il n'est pas si incongru que cela, si l'on y réfléchi ne serait-ce qu'un instant (ça c'est pour les non fibromyalgiques) perpétuellement (la, c'est la version du fibromyalgique) ! Bon, d'accord ! C'est peut-être caricatural, mais pas faux.
 
Je viens de subir ma première poussée depuis un retour à la vie normale depuis plus de deux années.
 
A y regarder de près, les choses sont différentes par rapport au déclenchement de la maladie.
 
La première fois, toute la cellule familiale était unie, présente à la maison. Se battre pour s'en sortir cela avait un sens, et je l'ai fait en y mettant les bouchées doubles, ce qui a payé pour la fibromyalgie, le retour dans la vie active (travail, activité sociale, sport ...).
 
Aujourd'hui, la crise, la poussée m'a trouvé dans une situation différente : seul, divorcé depuis deux ans, mes deux filles parties faire des études à 400 kilomètres. J'ai du interrompre mon activité professionnelle pendant près de deux mois, j'ai du arrêter de tirer à l'arc, même si j'ai continué à l'enseigner. J'ai déclaré forfait à toutes les compétitions de tir à l'arc en équipe ou en individuel.
 
La crise est passée, j'ai encore perdu de ma force physique, les douleurs ont été maîtrisées rapidement, mais je ne récupère pas ma force, mais la solitude me pesant, j'ai du mal (volonté, ténacité perdues) à me mettre à refaire les exercices de rééducation physiques qui m'ont facilité le retour à la vie normale.
 
Il faut que je m'y remette pour revenir à la situation précédente : une vie normale dans la limite de mon handicap, ou plus exactement sur le fil de la limite pour la repousser encore et encore pour arriver à gagner du terrain sur la maladie, pour minimiser au mieux ce que je vais perdre à chaque crise/poussée.
 
Cette poussée/crise, n'a rien à voir en durée, intensité, au regard de ce que j'ai pu vivre la première fois, elle n'en est qu'une très pale réplique, je l'avoue. Peut-être que mon obstination a payé !
 
Alors, il n'y a pas de quoi se plaindre aujourd'hui, il faut que je retrouve ma volonté, ma ténacité, pour reprendre la main, et la garder le plus longtemps possible pour maintenir la maladie et ses effets à un niveau le plus faible, pour revenir à ce niveau qui en fait hurler beaucoup : vaincre la maladie !

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