Après la longue descente aux enfers de la douleurs, un long séjour, un long chemin s'en est suivi pour purger toute cette douleur, toute souffrance physique, toute cette souffrance morale.
Il m'a fallu accepter l'inacceptable, ce qu'en temps ordinaire nous n'aurions jamais accepté.
Il m'a fallu accepter l'inacceptable, ce qu'en temps ordinaire nous n'aurions jamais accepté.
C'est cela le purgatoire ! accepter d'être malade, accepter d'être non sinon moins valide, accepter d'avoir mal. C'est quelque chose de difficile d'accepter d'avoir mal, sans raison, sans aucune explication, sans recours possible. J'ai mal, mal à m'en tirer les larmes, mais il a fallu accepter cela.
Accepter de ne plus pouvoir faire ce que je faisais avant, à cause de la douleur, de l'absence totale de force. Plus rien, plus aucune force, vide, vidé ...
C'est aussi subir : le regard des autres tant qu'il y en a encore. Pas facile de voir les regards fuyants, ou les regards empathiques, trop apathiques. Voir le désarroi dans le regard de ses parents qui sont désolés, abattus mais combatifs à mes côtés. Ils ont du accepter cela, eux aussi.
Les enfants malheureux qui voudraient faire quelque chose et qui ne peuvent rien faire, sauf à rester elles mêmes et à continuer à vivre, avancer !
C'est accepter que plus rien ne sera pareil, jamais plus. La famille, le travail, le sport, les loisirs ... ne seront plus jamais pareils !
C'est devoir accepter le regard des autres, tous ceux que l'on cotoîe au quotidien.
Même lorsque j'ai pu retrouver une vie "normale", le chemin a été long, escarpé, semé d'embuches. Tout devient difficile, très difficile, trop difficile.
Il faut accepter d'être bien, en famile, au cinéma, au restaurant, et être pris de douleurs insurmontables, de façon soudaine. Admette qu'il n'y aura plus rien de permanent, définitif, certain.
Une punition insurmontable m'est infligée, mais pourquoi, qu'ai-je fait pour mériter cela !
A suivre ...
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