Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 15 octobre 2010

La volonté retrouvée

Je me suis remis exercices physiques :
- de façon plutôt iératique dans un premier temps,
- de manière organisée maintenant.

Dimanche dernier, comme nous avons un petit été complémentaire, je suis allé faire un tour en vélo : sans but précis, (ce n'est pas mon vélo, la selle est trop basse, il y a du vent et plutôt de face, et il fait frais), en me fixant des objectifs réalistes (je vais jusque ... et la je verrai). Ainsi, je suis allé jusque chez mes beaux parents, par les voies praticables en vélo en excluant les routes à grande circulation. J'ai donc pédalé environ 1H30, j'ai marché de temps en temps, quand je ne pouvais plus rester assis. Si j'ai mal ce soir, demain ... je saurai pourquoi !
  1. Conclusion : j'ai probablement fait plus de distance qu'en voiture par les routes les plus directes (2 fois 2 voies à 110 km). C'était de la folie : oui peut être, cerrtains l'affirment. Je savais que je pouvais revenir en voiture. Au dela d'une certaine distance parcourue, il n'est plus possible de faire demi tour.
  2. Un résultat bénéfique : Epuisé, je ne tiens ni debout, ni assis mais j'ai réussi à dépasser le seuil de la douleurpendant l'exercice physique et je n'ai pas eu de courbature car j'ai pris du paracétamol (2 grammes) et j'ai bien dormi.

Depuis, je me contraints quotidiennemt à faire mes 90 minutes d'exercices de rééducation : en cumulé30 minutes de gym, 30 minutes de yoga et 30 minutes d'aérobic (soit du jogging d'endurance, soit du step d'endurance)  en utilisant des poids (1,5 kg) dans chaque main à chaque fois que c'est possible, avec les prises de paracétamol en complément du traitement de fond.

Un investissement qui porte ses fruits :
  1. la douleur vive apparaît après 60 minutes d'exercice,  durée à partir de laquelle les jambes et les bras commencent à frageoler et subir des douleurs violentes par flash, mais je peux poursuivre encore 30 minutes ;
  2. la douleur permanante, aux points d'attaches des muscles et tendons au niveau des hanches, commence à s'estomper ;
  3. j'accepte (si tant est que l'on puisse accepter) plus facilement la douleur car elle est ainsi "virtuellement" rattachée à un effort physique.
Je vais continuer cette astreinte quotidienne de 90 minutes et m'accorder une pause le W.E. ! 


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