Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



vendredi 22 octobre 2010

Exploser les limites

Le traitement de fond complémentaire commence à porter ses fruits : j'ai moins mal. Par contre je ne suis pas arrivé à reprendre le rythme quotidien de rééducation physique. Je fais environ 90 minutes de travail musculaire et d'assouplissement trois fois par semaine.

J'ai du, cette semaine, exploser les limites d'endurance de la station assise et de conduite automobile. Lundi, ma fille ayant loupé le départ du bus devant l"emmener à Limoges pour son stage d'étude, j'ai du aller chez elle (45 minutes de voiture) et tenter de rattraper le bus lors de la pause déjeuner à Orléans. Je ne me faisait pas d'illusion; avec deux heures de retard, nous ne rattraperons pas le bus. J'ai donc amené ma fille sur le premier lieu de visite tout près de Limoges (près de 5 heures de conduite et 2 pauses pour marcher, déjeuner et détendre les muscles.

Je suis resté à Limoges jusqu'au mercredi midi pour me permettre de récupérer avant le retour.
Le mardi j'ai visité le centre ville à pied, ne voulant pas utiliser mon carburant déjà insuffisant pour effectuer le retour. Bref deux heures de marche le matin et deux heures de marche l'après midi.
Le mercredi matin, je me suis mis en quête de trouver du carburant. La première station testée a le carburant disponible. Ouf !!! J'ai marché en ville environ une heure avant de me mettre en route pour le retour.

Pour le retour, je me suis calé dans mon siège, et je me suis lancé. Je me suis arrêté au bout d'un heure, la fatigue m'avait gagné (somnolence). Pause d'une heure : repas, repos, et marche. Et à nouveau la route.

Depuis, je suis KO, le simple toucher sur les muscles génère de la douleur (niveau 3/10). Hier, j'ai jardiné une heure pour prendre l'air et bouger un peu. Aujourd'hui, je jardine un peu pour solliciter les muscles et prendre l'air. Ce soir je dois aller chercher ma fille (45 minutes aller et 45 minutes retour)

Je suis fatigué, mes muscles ne supportent pas le toucher, mais j'y suis arrivé.

Nota : hurlement de mes proches, c'est de l'inconscience ... Mais j'y suis tout de même arrivé !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire