Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mardi 13 juillet 2010

Déception

Depuis jeudi 8 juillet, je me fais à l'idée de reprendre le travail, (pour la vie sociale que cela procure) même si la perspective de reprendre le même travail aux mêmes conditions ne m'enchante pas du tout.

J'ai donc pris différents rendez-vous avec :
- la médecine du travail pour une pré visite de reprise pour envisager avec mon employeur les conditions de travail (aménagements : lieu de travail, contenu, déplacements ...) ;
- le service social de la sécurité sociale pour savoir comment va se passer la prise en charge des IJSS durant le "mi-temps thérapeutique", la prise en charge en cas de nouvel arrêt par exemple ...

Lundi 12 juillet, j'ai eu mon rendez-vous mensuel avec mon médecin traitant qui suit au local ma situation, gère mes arrêts de travail et les renouvellements des médicaments.

Mon médecin n'est pas d'accord pour que je reprenne le travail en septembre 2010, même en temps partiel thérapeutique, le lieu de travail habituel, hors déplacement professionnel est à 1h20 de mon domicile (par train ou voiture). Elle émet même des réserve quant à une reprise dans un lieu délocalisé proche du domicile si l'employeur l'autorise. Elle émet les mêmes doutes quant à la reprise à temps plein (un jour) dans les conditions de mon emploi. Je resterai fragile et je risque de ne pas pouvoir suivre le rythme.

Mon épouse qui vient avec moi à tous mes rendez-vous (médecin traitant et professeur à Paris) estime aussi que je ne suis pas prêt et pense de même pour une reprise à temps plein dans un avenir plus ou moins lointain.

Je suis déçu. Mais pour être honnête avec moi-même, même en appliquant le même niveau de volontarisme, je suis quasi certain que je ne tiendrai pas très longtemps compte tenu de mon rythme de vie actuel (rééducation physique le matin et l'après midi, je récupère des efforts) et le rythme de travail qu'exige mon métier (bureau à 1H20 du domicile et nombreux déplacements professionnels sur toute la région Picardie, à Seclin, Paris ...).

J'ai le moral dans les chaussettes !

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