Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mercredi 12 juin 2013

Fibromyalgie induit-elle une fragilité ....

Un virus comme il en traîne beaucoup en ce moment, de type "gastro".

J'ai eu la mauvaise idée de l'attraper la semaine dernière. Depuis maintenant six jours, ce virus m'affecte, mais il a des conséquences sur le reste : je suis totalement épuisé après ces deux derniers jours de jeûne, vertige bien entendu, mais aussi l'une de mes jambes que je dois soutenir aujourd'hui en utilisant une béquille.
 
Je viens juste de reprendre le travail (deux semaines) après un arrêt prolongé de deux mois. Je dois avouer que le moral en prend un coup. En effet,
  • lorsque l'on se sent diminué, déclaré invalide, nous voulons bien souvent montrer que ce n'est pas pour autant que l'on s'écoute et que l'on arrête tout, au moindre retournement incident. Nous mettons la barre très haut, ce qui n'est très probablement pas perçu par nombre de personnes qui nous côtoient ;
  • parce que j'avais promis à ma fille d'aller la voir à Limoges, pour le spectacle de danse auquel elle participe cette semaine, et que je ne m'en sens pas la force. Ce serait même irresponsable de tenter d'y aller malgré tout ;
  • parce que je m'inquiète beaucoup pour mon autre fille qui traverse depuis plusieurs mois une situation difficile dans laquelle je crains qu'elle n'ait perdu pied, alors même qu'elle m'assure du contraire ...
Vendredi dernier, lors de la deuxième exposition du collectif d'artistes (que nous venons de créer entre cinq habitant de ma commune de résidence), j'étais déjà très mal, je ne tenais pas debout, maux de ventre, maux de tête, laquelle ne ressassait que les soucis avec ma grande fille. J'étais "blanc comme un linge" m'a-t-on dit.
 
"Tout ça, c'est dans la tête" clamerait mon ex-épouse !
 
Bref, je déprime, incapable d'aller soutenir mes filles sur place, personne à qui me confier si ce n'est à ma soeur qui, comme tout le monde a ses propres soucis, et à mon clavier qui lui enregistre tout ce que je lui dit
 
Mes parents bien entendu savent tout cela, et ils en sont malheureux aussi.
 
Problème existentiel ! Continuer ou tout arrêter ?
La seconde proposition me tente, mais mes proches en pâtiraient j'en ai peur !
 
Bon, il ne s'agit que d'un passage à vide. J'en ai traversé des plus profond ... alors je vais encore une fois cesser de me regarder le nombril pour lever les yeux et fixer l'horizon pour reprendre mon chemin vers des jours meilleurs !
 
 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire