Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



dimanche 21 avril 2013

Chronicité, j'avais oublié ce caractère de la pathologie

Un hiver interminable, le froid, la neige ... des passions dévorantes, aussi j'ai dépassé mes limites, mais cette fois-ci je suis allé trop loin.

Je me fais rappeler à l'ordre. Rien de particulièrement violant, mais très gênant ! Les douleurs sont revenues, le sommeil n'est plus réparateur, fatigue permanente.
La chronicité de la fibromyalgie s'est invitée dans la vie, une poussée ou une crise (selon l'appellation retenue par les uns ou les autres) s'est glissée dans la brèche que provoque la période hivernale.
 
Avec mon médecin, nous avons convenu d'employer des moyens importants pour pouvoir limiter le réveil de la pathologie. J'ai repris mes exercices de rééducation physique, sans chercher l'exploit, je fais les exercices, doucement mais sûrement pour maintenir la musculation et renverser le cercle vicieux de la douleur.
 
A l'issue d'un mois de traitement, la douleur est toujours présente, les crampes menacent toujours (mais bien loin du niveau que j'ai connu en 2009).
 
A l'issue de ce premier mois d'arrêt de travail, si la progression de la crise s'est interrompue, les douleurs, raideurs, et la fatigue ne sont pas encore revenus dans des niveaux acceptables et le moral est en berne. Un second mois d'arrêt de travail prend la suite !
 
Pour ne pas me couper du monde, je n'ai pas suspendu l'enseignement du tir à l'arc, même si je ne tire plus moi-même, je continue à animer les séances d'apprentissage, mais je vais tout de même en réduire la fréquence.
 
Pour mettre toutes les chances de mon côté, quelques séances de kinésithérapie sont prévues, et je vais retourner me faire aider sur le plan psychologique, pour éviter que la chute du moral essentiellement dû à la solitude, ne m'entraîne vers la dépression.
 
Même si je n'ai pas perdu espoir, même si je sais qu'avec de la volonté je peux retrouver des conditions de vie acceptable. Je dois accepter d'être patient, je dois renoncer à vivre en hyper-actif afin de retrouver une vie "normal "dans les limites que m'impose la pathologie 

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