Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mardi 8 mars 2011

ll faut verbaliser, pour faire sortir un peu de cette douleur, qui nous étreint.

ll faut verbaliser, pour faire sortir un peu de cette douleur, qui nous étreint. Il faut le dire, avec nos mots que maux que l'on endurent sont difficiles à supporter. Mais aussi, il faut que nous essayons de maîtriser nos propos avec nos compagn(e/on)s, car ils/elles ne comprennent pas toujours que l'on soit soupe au lait, que l'on fasse la tête, ou qu'à certaines périodes nous revêtons le masque de l'horreur qu'est notre douleurs. Les conjoint(e)s finissent pas se lasser, au risque de partir sous d'autres horizons, nous laissant en tête à tête avec notre fidèle compagne chevillée au corps.

On ne peut partager notre souffrance qu'avec nos semblables, car ils savent ce que nous endurons.

Nous pouvons réellement évacuer notre rage que par le biais d'un écran et d'un clavier. La distance le permet, l'absence de regards directs évite la compassion, et le malaise.

Parfois, nos @ami(e)s, pensent qu'on leur fait la tête, ou qu'on leur en veut, ou même qu'on les rejette tant nos propos peuvent être durs et blessants, mais c'est souvent l'inverse de ce que notre cœur éprouve.

Merci à nos @mi(e)s qui nous lisent, écoutent nos sempiternels  propos,et qui nous écoutent, réconfortent, nous parlent, nous écrivent pour nous dirent combien ils/elles sont malheureu(x/ses), tant ils aimeraient prendre un peu notre fardeau, pur nos laisser souffler quelques heures ou quelques jours. Cette Horreur, nous ne voulons pas la partager, ou la donner à nos @mi(e)s, même à ceux que l'on déteste, tant ce fardeau est inhumain. Nous pouvons aussi confier ce fardeau à des professionnels, qui sont la pour nous écouter, à qui nous pouvons hurler notre douleur, crier avec nos mots, nos maux quotidiens.

Mais nous croyons en nous, en notre volonté de vaincre cette bête féroce, nous voulons la regarder droit dans les yeux et la faire retourner dans son antre et la contraindre à y rester. Certains y arrivent, comme moi, J'AI VAINCU LA FIBROMYALGIE, mais dès que je lui tourne le dos, la bête revient sournoisement au pire moment - nous appelons cela des crises.

Courage mes @ami(e)s nous vaincrons à la force de notre volonté.

3 commentaires:

  1. si il y avait une solution, cela se saurait ...

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  2. Je n'ai pas de crise c'est journalier!
    J'essaie de la vaincre mais je suis bien faible face à toutes ses attaques quotidienne. Je ne suis pas femme à baisser les bras LA DOULEUR ne peut être vaincue seule il faut une prise en charge pluriel....
    Il faut que la recherche se penche vraiment sur le fléau fibromyalgie....
    Il est vraie que pour protéger les autres j'évite de me répandre sur le sujet douleur à quoi bon !! ils ne peuvent rien faire et quand entre fibro nous nous parlons je sais que beaucoup comme moi évitons de dire la vérité sur notre quotidien par respect ou pudeur pour celles qui comme nous souffrent ...
    J'ai la chance d'avoir depuis peu un centre anti douleur dans ma ville la je vais lâcher ma douleur, ils comprennent c'est beaucoup pour moi..
    Je suis contente que tu es réussi!! tu as eu la chance d'avoir une équipe autour de toi c'est primordiale dans cette réussite et malheureusement aujourd'hui encore la prise en charge n'est pas à la hauteur des malades fibromyalgiques et beaucoup sont au bort de la route ...
    Bravo pour cette rémission c'est un beau témoignage que j'accepte d'entendre malgré nos différences il faut aussi savoir qu'un mieux est possible !!merci à toi !!
    Claire sur facebook fibrocombative

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  3. Cette maladie...qui nous rend la vie si difficile! Chaque jour, se demander si elle sera plus ou moins féroce! On a l'impression qu'on peut la dompter et puis, on se rend compte que ce n'est pas si simple, que souvent, elle nous dépasse!

    Avoir tant de facultés, de capacités, qu'on voudrait pleinement exploiter... Mais NON, ce n'est pas possible!

    Faire comme si elle n'était pas là? C'est pire...elle nous rattrape!

    Des douleurs par ci, des douleurs par là, aucun endroit du corps n'est épargné! Parfois la culpabilité, la honte... on essaie de la cacher, de l'oublier...On se sent parfois mal devant le conjoint qui n'a pas mérité de supporter cela!

    Et pourtant, il faut avancer, continuer, parce qu'on a notre place sur terre, parce qu'on a des valeurs, des pensées, des choses à partager autour de nous, malgré cette maladie!

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