Dès lors que j'ai accepté le handicap fluctuant tant en périodicité qu'en intensité de la douleur, j'ai accepté de vivre avec ce handicap, mais j'ai surtout accepté de vivre.
Certes, accepter de vivre, ce n'est pas non plus se lancer dans des défis (insurmontables), mais de vivre au rythme de la vie de famille, et de se fondre dans les nouvelles conditions de travail un d'emploi.
Il ne faut plus brider son existence, ses projets, sa vie tout simplement, au prétexte que l'on pourrait avoir mal, très mal. Si l'on ne provoque pas ce handicap, si l'on obère cette probabilité, on peut vivre le présent, on peut former de petits projets pour les jours à venir.
Dès lors que l'on se reconnaît, même un peu ou beaucoup diminué, on se retrouve dans ce que l'on accepte de faire au quotidien, en commençant à faire ce que l'on aime, puis ce que l'on peut en attendant de faire ce que l'on voudrait.
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