Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



dimanche 24 avril 2016

Bouger est une de mes clés pour combattre la maladie

Il y a deux ans, je me suis inscrit dans un groupe d'activités sportives pour les seniors.
Nous faisions du sport pendant plus de deux heures par séance :
- du sport individuel : la course en jouant sur la distance, le temps au tour, les accélérations,
- du sport collectif (handball, volley ball ...) ;
- de la gym et renforcement musculaire.
Nous avions fait le pari de participer aux foulées de Beauvais : une course dans les rues de Beauvais, un soir de mai, sur une distance d'une quinzaine de km.
Finalement, nous n'avons été que trois à nous y inscrire. Je m'y suis inscrit en qualité de valide.
Mon objectif : passer la ligne de départ et passer la ligne d'arrivée, peu importe le temps. Chaque concurrent a fait un temps et peut s'en glorifier !
Mon pari, je l'ai gagné, j'y suis arrivé après six mois d'entraînement !
Aucune douleur durant la course, j'ai couru à mon rythme, pas toujours égal, mais j'y ai retrouvé le plaisir que j'en tirai lorsque je courrai 30 ans plus tôt !
Fatigué, à la limite de l'épuisement certes, mais je l'ai fait, et je n'en ai pas payé de conséquence les jours suivants, sauf un peu de douleurs comme le lendemain de chaque course de fond de même distance.
C'est avec ces expériences sportives, sur lesquelles je ne me mets pas la pression, si ce n'est d'y participer et de les faire en entier que je peux dire que j'ai "vaincu" la fibromyalgie. C'est moi qui décide de ma vie, de mes activités, et non la maladie qui me cloue sur place.
Bien entendu, il y a des périodes ou je me sens fatigué (période d'hiver), mais cela reste supportable. Je cherche toujours à pousser mes activités physiques jusqu'aux limites que me fixe la maladie, en tentant régulièrement de les dépasser légèrement, pour les faire reculer un peu plus.
Ainsi, lors de "crise" ou de "poussée" selon les locutions retenues, je parviens à minimiser leur impact, et à ne perdre que peu de terrain que je tente de reconquérir plus tard.
Pour en arriver la, cela ne s'est pas fait en un jour ou en un mois, c'est le travail quotidien pendants des mois en partant de 3 minutes par jour pour atteindre les 120 minutes par jour d'activité sportives en continue.
C'est mon expérience, mon vécu ! Cela a marché avec une détermination à toute épreuve, une volonté d'y arriver sans nier la réalité de la maladie. Ma masse musculaire a certes fondue, et par conséquent ma force musculaire aussi. Mais je parviens à la stabiliser, et je la sollicite autant que possible.

1 commentaire:

  1. Merci ! Ca fait plaisir de vous lire, c'est encourageant. 4 ans après une "grosse crise" je recommence une activité sportive. Après la marche, je commence la course à pied. Sacré défi, mais en vous lisant j'y crois encore plus !

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