Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mercredi 20 avril 2016

Point de situation au 20 avril 2016

J'ai laissé beaucoup de temps courrir depuis mon dernier article, j'avais à digérer mon licenciement déguisé en rupture conventionnelle, effectuer des démarches à Pôle Emploi, rechercher des emplois en vain ...
Mes cours de soutien scolaire m'ont permis de co,server un lien social, de retrouver un sens à ma vie ... mais le temps passant, mon activité de rédacteur a pris le dessus.
 
La fibromyalgie et ses douleurs sont toujours enfermées à double tour.
 
Je suis toujours actif, je me bouge, je pratique toujours le tir à l'arc et je n'ai plus besoin de faire mes séances quotidiennes de sport comme au début de mon parcours, puisque j'ai repris un mode de vie qui m'amène à bouger et utiliser mes muscles. Courrir me manque, mais aller le faire seul ce n'est ni drôle, ni entrainant.
 
Le traitement de fond est toujours efficace, et de temps en temps, je remets le compteur à zéro : interruptioon du traitement durant des périodes de une à quatre semaine pour vider le stock de médicament dans l'organisme, et ensuite je fais le point. La fatigabilité s'accroit, le niiveau de couleur reste proche de 0/10, alors avec le médecin, nous baissons les posologies pour coller à la réalité.
 
J'ai retrouvé un mode de vie proche de celui des valides, la force physique et la résistance en moins.
Mes béquilles prennent la poussière dans un placard. J'ai ressorti les outils, scies, marteaux et autres pour aménager la maison. Je m'attaque à des cloisons.  L'objectif est de créer un espace à louer à des étudiants par exemple, ou de partager la maison en co-location.
 
Ce qu'il me reste à reconquérir c'est une vie sociale, une confiance en moi, oser ... OSER !
 
Je souffre toujours de solitude, et mon activité de rédacteur, si elle m'amène à rencontrer ponctuellement des gens, cela reste cantonné à la durée des réunions auxquelles j'assiste. Le travail de rédaction que je fais à la maison pour rendre les comptes rendus dans les délais impartis, conduit à m'enfermer chez moi.
 
Mes tentatives d'intégrer des groupes via des sites de sorties  (OVS) se sont avérées vaines.
 
Des coups de blues, bien sur j'en ai, mais ils sont liés à mon manque de relation sociale, manque de rencontre pour trouver quelqu'un avec qui partager ma vie.
 
La tentative à laquelle je croyais fort a durée près de neuf mois, et s'est terminée brutalement sans explication il y a déjà deux ans. La plaie n'est pas cicatrisée ... alors pour tentert de rencontrer quelqu'un à nouveau je ne suis plus assez ouvert, au meilleur de moi-même.
 
Il faut s'aimer soi-même dit-on pour pouvoir donner une image sur laquelle les autres peuvent s'arrêtent. Pas facile, mais j'ai repris il y a peu, les choses en main et je commence à me faire aider pour celà.
 
Le groupe d'amis qui s'est constitué depuis quelques années nous permet de nous soutenir lorsque l'un(e) ou l'autre traverse des soucis. En parler avec quelqu'un cela soulage !
 
Voilà donc un bilan physique plutôt au beau fixe, un bilan moral tempéré avec des épisodes nuageux.

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