Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



samedi 10 novembre 2012

Le syndrome de la fatigue chronique (2/3)

Elle est indéterminée par définition. De nombreuses pathologies se traduisent par une fatigue chronique, le plus souvent associée à une dépression plus ou moins intense.
La difficulté, au cours de ce syndrome, réside dans la prise de décision de faire un certain nombre d'examens complémentaires. En effet, en dehors du contexte économique, l'abus de prescription d'analyses de sang, de radiographies, de scanner, etc... peut inutilement angoisser le patient. A contrario, la prescription insuffisante d'examens complémentaires peut faire passer à côté du diagnostic. D'où l'intérêt d'un interrogatoire et d'un examen très poussés. Il faut garder à l'esprit que la moitiés des asthénies sont d'origine psychologique et le plus souvent liées à une dépression.

Actuellement la cause plus souvent retenue du syndrome de fatigue chronique est l'infection s'associant à divers désordres immunologiques avec plaintes de nature neuropsychologique voir une dépression.

Comparativement à ce qui se passe dans la fibromyalgie, les analyses biologiques montrent assez fréquemment des taux élevés d'anticorps qui sont dirigés contre plusieurs virus. On a retrouvé, dans le sang de certains patients, des antigènes et des acides nucléiques spécifiques d'un agent viral donné mais sans confirmation.

D'autre part des modifications de certains composants du processus immunitaire ont été mises en évidence au cours du syndrome de fatigue chronique. C'est ainsi que l'on a décrit une augmentation du taux d'anticorps antinucléaires et une diminution de la quantité de certaines immunoglobulines ainsi qu'une baisse de la prolifération des lymphocytes avec une diminution de l'activité des cellules NK (natural killer). Des anomalies de la production des cytokines ont également été mises en évidence. Des études récentes semblent montrer qu'il existe un production trop importante de cytokines et en particulier de l'interleukine 1, entraînant l'apparition d'une fatigue et d'autres symptômes proches de ceux de la grippe.

Enfin il pourrait exister, au cours du syndrome de la fatigue chronique, un dysfonctionnement du système nerveux autonome (sympathique et parasympathique) se caractérisant chez les patients par la survenue d'une hypotension artérielle orthostatique (quand le patient passe de la position allongée à la position debout, on constate une diminution de la tension artérielle), l'apparition de syncope et une impression inhabituelle de vertige quand le patient est debout. Ceci rentrerait dans le cadre de la dysautonomie.
 

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