Ce n'est pas une fatalité


- - - - - - - - - - - - - - - - - - - Ce n'est pas une fatalité irrémédiable - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Comment j'ai "vaincu" la maladie - - - - - - - - - - - - - - - - - - -



Avec un bon protocole de soin, un suivi, beaucoup de temps, une rééducation physique assidue et une volonté de s'en sortir, oui, le retour à la vie normale est possible !


Dans les articles vous pourrez lire mon expérience, mes impressions ; dans la page "Mon parcours" vous y retrouverez, entre autres, le suivi journalier du programme de rééducation physique, et enfin dans "Info pratiques" vous trouverez quelques démarches utiles et / ou nécessaires pour la reconnaissance de votre situation, de votre maladie et de vos droits.



mardi 17 mai 2016

Importance du sommeil réparateur - apprendre à s'occuper de soi !

Depuis quelques temps, je dois, pour tenir les délais de livraison de mes comptes rendus :
  • rogner sur la durée du sommeil : je travaille dès le lever (allez disons 08:00 et j'arrête de travailler vers 04h30 epour aller dormir et me réveiller vers 06h00, mais le luxe c'est de m'accorder 1h00 de somnolence jusqu'à ce que le réveil sonne !
  • faire cela une fois, dans la semaine, "Soit" ! me direz-vous !
  • le faire deux jours ou trois jours de suite, celà fait tout de même près de 09h00 de sommeil en trois jours !
Une fois la livraison effectuée, je DORS ... jour et nuit ou presque 1 ou deux jours durant.
 
Le sommeil perdu, c'est comme le train que l'on rate, ne se rattrappe jamais !  D'ailleurs le sommeil réparateur à lui aussi son heure de démarrage !
 
Je viens d'enchainer tois comptes-rendus plus un lundi en urgence non prévu, et encore un autre hier !
 
Mardi je reprend le cycle mensuel des réunions et comptes rendus : une réunion mardi et une autre jeudi !
 
  • si j'encaisse la fatigue, du moins je le crois ou essais de m'en persuader ;
  • les petites raideurs musculaires apparaissent, avec une petite douleur, qui n'atteint même pas 1 sur l'échelle de 0 à 10, mais elle est la, présente, latente !
  • la force musculaire décline un peu, je le sens au tir à l'arc, j'ai arrêté les compétitions cette année.
La privation du sommeil est, ne l'oublions pas, une torture encore employée dans certains pays totalitaires.
  • physiquement on peut tenir jusqu'à un certain seuil !
  • psychiquement ... la c'est autre chose ! c'est la que ça s'use le plus vite, mais de façon insidueuse ...
  • nous tenons les objectifs fixés et nous en sommes fiers ! Nous savons nous battre, car c'est notre quotidien tant que l'on ne lache pas prise !
La moindre perte d'attention dans cet état de concentration permanent, conduit au lâcher prise !
 
Parfois, nous arrivons à nous rattaper aux branches dit-on fièrement ! ... d'autre fois, nous nous rattrapons à la bordure du caniveau et si nos mains s'accrochent à cette bordure, les reste s'est bel et bien écrasé au sol ! et dans quel état !
 
C'est comme tout objet, l'homme vole bien, mais c'est souvent l'atterrissage qui est très délicat !
 
Après six mois de vol plané (en perdant de l'altitude, c'est de la physique), je me suis raccroché aux branches ! Dans quel état ? Vaste question ! En vrac probablement !
 
Retour à la case départ. je me fais aider ! je prends scrupuleusement les médicaments de traitement de fond, j'ai repris le tir à l'arc en assurant les cours et en me faisant plaisir lorsque je vais tirer seul !
 
Je tente de reprendre un rythme de sommeil normal qui correspond à mon besoin, j'écoute mon horloge interne, je n'y déroge qu'en cas de nécessité, et je m'astreints à des pauses dans la journée de travail, une micro sieste, un tour dans le verger, une heure de tir à l'arc ... j'essais de prendre du temps pour moi !
  • les dégats physiques, je sais les gérer et les soigner !
  • les impacts psychiques ... je les perçois ! et je me fais aider ! par quelqu'un de formidable !
 
 
 
 
     

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